Venez nombreux à GUADEC!
Pour la première fois depuis quatorze ans, la conférence GUADEC fait son retour en France. Je vous encourage à venir nombreux à cet événement qui se tiendra à Strasbourg durant la dernière semaine de Juillet. Je dois traverser l’Atlantique (à la nage), prendre plusieurs avions et autobus pour y aller, alors pas d’excuses pour ceux situés à moins de 6000 km!
“GUADEC, ça a un intérêt pour quelqu’un qui n’est pas un développeur?”
La majorité des présentations (voir le programme qui sera publié sous peu) est à la portée du grand public avec un penchant geek, du moment que vous ayiez un fort intérêt/curiosité pour les technologies impliquées. On n’y retrouve habituellement pas Gaspard le boulanger ou Amélie la chirurgienne, mais tous sont les bienvenus. Après tout, GUADEC signifie “GNOME Users and Developers European Conference”!
(photo par Ana Rey)
Les présentateurs axent souvent leur présentation autour des avancées récentes de leur logiciel, le design et l’expérience utilisateur, la direction générale d’un projet donné, etc. Bien sûr, plusieurs sujets restent à teneur assez technique, mais je crois que ceux qui lisent Planet Libre, Planet GNOME ou Linux FR sont déjà assez à l’affut pour comprendre le contenu. L’événement étant une conférence internationale, il faut toutefois avoir une compréhension correcte de l’anglais puisque c’est la langue utilisée lors des présentations.
Outre les présentations magistrales, il y a aussi les hackfests informels et sessions BoFs (“birds of a feather”), où des petits groupes se forment autour de thématiques particulières. Par exemple, il y a traditionnellement un hackfest pour Pitivi en présence des développeurs de GStreamer, étudiants GSoC et autres membres de la communauté intéressés. Amenez votre ordinateur et votre bonne humeur!
Bref, GUADEC reste beaucoup plus “accessible” aux non-devs que le GNOME Summit, ce dernier étant un événement très technique, plus proche d’un méga-hackfest.
“Que faire en tant que non-développeur?”
- Rencontrer les contributeurs qu’on ne connaissait que de nom depuis des années, que ce soit dans les corridors ou dans les événements (généralement il y a au moins une ou deux soirées organisées).
- Écouter des présentations en personne, poser des questions ou débattre.
- Pourchasser nos développeurs préférés et discuter de nos bugs favoris. Pour reproduire un bug complexe à reproduire, ou simplement pour faire en sorte que le développeur se penche sur la question en investiguant en temps réel, il n’y a rien de mieux.
- Discuter poliment de design sans avoir à écrire des pavés ou risquer des malentendus à cause du manque richesse des interactions textuelles.
- Jouer le rôle de reporter et faire de la couverture médiatique de l’événement.
- Rencontrer de nouveaux contributeurs, surtout les étudiants GSoC.
- Participer aux sessions BoF (“birds of a feather”), notamment Le Pitivi Hackfest 2014.
- Affronter Bastien Nocera au foot.
J’espère vous voir nombreux à cet événement incontournable!