Utilisation de l’API Goo.gl avec Oauth et Python

Désirant essayer un peu le service de Google pour raccourcir les url goo.gl, j’ai voulu l’intégrer à mon petit client Twitter Tyrs, et surtout intégrer l’identification Oauth. Nous allons voir ici comment utiliser l’API pour raccourcir un lien, et la documentation pour aller plus loin.

Pas de débats sur Google, mais simplement une bonne occasion d’essayer un nouveau jouet et de se plonger un peu dans du code.

Enregistrer son application

Comme toujours avec Oauth, il faut dans un premier temps enregistrer votre application, en allant sur le lien suivant, comme l’est expliqué ici. Vous remplissez les quelques cases, attention, il faut choisir ici Installed application, correspondant à un usage Desktop, et non un service sur un site web. Vous devez également activer le support pour l’urlshortener, comme le montre l’image suivante, disponible toujours au même endroit :

urlshorter 300x40 Utilisation de lAPI Goo.gl avec Oauth et Python

Google API managment

Pour suivre ce tutoriel, vous n’êtes pas obligé d’enregistrer une application. Si vous le faite, vous avez obtenu un classique couple de clée client id / client secret. Un client secret, qui comme je l’expliquais dans le billet Créer soi-même une application pour Twitter ou Identi.ca en Python n’a rien de secret du tout, et peut être partager par tous. L’exemple serra pris avec les clés préparé et fonctionnant.

Les dépendances

Une seule dépendance est requise, mais une autre est optionnel on verra par la suite pourquoi.

  • google-api-python-client

Cette bibliothèque est disponible à plusieurs endroits, dont le dépôt officiel et sur pypi, service connu des pythonistes.

Il peut être utile de regarder dans les dépôts de votre distribution avant, pour Arch Linux, j’ai regardé, et il est disponible avec un :

yaourt -S python2-google-api-python-client
  • python-gflags

Pas utile si vous suivez strictement le tuto, mais si vous prenez l’autre code exemple que je vais fournir en lien, vous en aurez besoin. La page du project, et très certainement disponible sur pypi également.

Pour Arch Linux:

yaourt -S python-gflags

Le code

Le code suivant, est une version simplifié du code exemple pouvant être trouvé sur le lien suivant, on peut noté qu’on trouve également des exemples pour d’autres langages tel que Ruby, Java, PHP, .NET…

La version que je fournis plus bas, basé sur leur exemple est allégé du système de logging et de leur système de commande, qui nécessite également la dépendance python-gflags qui n’apporte pas un plus ici (surtout que leur lien à raccourcir est écrit en dure dans le code)

L’usage voulu ici est par exemple ./googl.py http://www.nicosphere.net, et ainsi obtenir en retour le lien raccourcis.

#!/usr/bin/env python
# -*- coding: utf-8 -*-

import httplib2
import sys

from apiclient.discovery import build
from oauth2client.file import Storage
from oauth2client.client import AccessTokenRefreshError
from oauth2client.client import OAuth2WebServerFlow
from oauth2client.tools import run

FLOW = OAuth2WebServerFlow(
    client_id='382344260739.apps.googleusercontent.com',
    client_secret='fJwAFxKWyW4rBmzzm6V3TVsZ',
    scope='https://www.googleapis.com/auth/urlshortener',
    user_agent='urlshortener-tyrs/1.0')

def main(argv):

  # On essaye d'obtenir le lien fournis en ligne de commande
  try:
    long_url = argv[1]
  except IndexError:
    print 'Il faut fournir une URL'
    return

  # Une fonctionnalité de l'API est associé au fichier googl.tok
  storage = Storage('googl.tok')
  credentials = storage.get()
  # Si le fichier n'existe pas, ou n'est pas valide, on demande une
  # authorisation, le fonctionnement est directement dans l'API de google.
  if credentials is None or credentials.invalid:
    credentials = run(FLOW, storage)

  # La requete http est préparé.
  http = httplib2.Http()
  http = credentials.authorize(http)
  service = build("urlshortener", "v1", http=http)

  try:

    url = service.url()

    body = {"longUrl": long_url }
    # On envoie le tout
    resp = url.insert(body=body).execute()

    short_url = resp['id']
    # On imprime le résultat
    print short_url

  except AccessTokenRefreshError:
    print ("The credentials have been revoked or expired, please re-run"
      "the application to re-authorize")

if __name__ == '__main__':
  main(sys.argv)

Attention, on veut utiliser Python 2.x ici.

Authentification à votre compte

À la première utilisation, Il vous serra demandé de suivre un lien, afin d’autoriser l’application à s’associer avec votre compte, vous devez être identifié à votre compte Google. Exactement comme lorsque vous utilisez un nouveau client Twitter avec un compte, sauf que ici, pas besoin de PIN code de validation.

Pour que l’application soit utilisable une fois sur l’autre sans avoir à valider, les accès sont enregistré dans un fichier, à côté de votre executable, dans cet exemple : googl.tok

La sortie console ressemble à celà:

$ python2.7 googl.py http://www.nicosphere.net
Go to the following link in your browser:
https://accounts.google.com/o/oauth2/auth?scope=https%3A%2F%2Fwww.googleapis.com%2Fauth%2Furlshortener&redirect_uri=http%3A%2F%2Flocalhost%OPo0%2F&response_type=code&client_id=4242424242424.apps.googleusercontent.com

You have successfully authenticated.

Du côté validation dans le navigateur web, cela ressemble à ça :

google oauth Utilisation de lAPI Goo.gl avec Oauth et Python

Authentification Oauth de Google

Note: Les clées sont celles générées pour Tyrs, c’est pourquoi il apparaît dans le screenshot, si vous avez suivis la première étape, vous devez avoir le nom de votre application apparaître.

Finallement, vous devez voir dans la console le lien raccourcis correspondant, si l’opération est renouvelé il n’y a pas besoin de s’authentifier comme la première fois.

Conclusion

Ici on ne fait que retourner le lien racourcis de Google, l’API permet d’en faire bien plus encore, pour cela, il faut consulter le guide de démarrage ou la référence de l’API. Mais ce petit morceau de code permet d’avoir une idée, et montre que l’utilisation Oauth / API Google est plus accessible qu’on pourrait le croire au première abord.

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Publié par Nicolas Paris : 149