Heureux sont les intégrateurs de logiciels libres…

L’intégration, un terme qui désigne pour moi une activité consistant à mettre en place des logiciels dans l’environnement informatique d’une société.

Les Sociétés de Services Informatiques font souvent de ce type d’activité leur fond de commerce. Une activité menée en mode projet, c’est-à-dire avec une obligation de résultat.

J’ai commencé ma carrière d’informaticien par huit années en société de service. Enfin pas vraiment, il s’agissait en fait d’un éditeur de logiciel qui se lançait. Il existe d’ailleurs toujours et j’en profite pour  saluer Lionel et l’équipe de MCO.

S’agissant d’un logiciel largement paramétrable, nous avions toujours des prestations d’intégration (les revoilà) : paramétrage, interface avec des logiciels déjà en place, etc… A cette époque (nous sommes dans les années 1990) je ne connaissais pas les logiciels libres et le logiciel de MCO était (est toujours) un logiciel propriétaire.

Lors des prestations nous découvrions parfois un ou deux bugs qu’il fallait corriger au plus vite. Etant intégrateur et éditeur cela se faisait dans la foulée sans perte de temps pour le client.

Je repense à cela car depuis que je suis passé comme on dit “dans le clan des clients”, j’observe régulièrement des prestataires venant faire ce métier que j’ai pratiqué. Certains pour des logiciels libres d’autres pour du propriétaire.

En ce qui concerne les logiciels propriétaires, je suis régulièrement confronté au syndrome du Bug que l’intégrateur ne peut ni contourner ni corriger. Phrase typique de ce genre de contexte : “Nous avons ouvert un incident auprès de l’éditeur, on revient vers vous dés que l’on a du nouveau”. Parfois Souvent, la réponse est longue à venir…

Concernant l’open source, c’est un discours auquel je n’ai jamais été confronté. La réponse est plutôt : “Je vais poster la question sur le forum et envoyer un mail sur la liste de diffusion du projet” ou “On va faire un patch pour corriger le problème”. En général la réponse arrive rapidement…

Bien sûr il y a des éditeurs de logiciels propriétaires capables de corriger un problème en 24h chrono. Mais les temps de réponses sont souvent inversement proportionnels à la taille de l’éditeur. Plus ils sont gros et plus ils vous savent captifs, plus vous attendez. Les éditeurs d’ERP en sont un exemple typique…

Qu’en pensez-vous ? L’ouverture du code est-il un avantage essentiel pour les intégrateurs et donc pour les clients ?

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 28/04/2009. | Lien direct vers cet article | © Philippe.Scoffoni.Net - 2009

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