[TEST] Jolicloud passe en 1.1

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Il y a quelques jours, sortait officiellement la version 1.1 de Jolicloud. L’air de rien, il s’agit d’une évolution majeure pour la distribution orienté web et qui tire maintenant ses origines d’une Ubuntu 10.04LTS, contre une 9.04 auparavant. J’ai donc lancé Jolicloud dans une machine virtuelle pour tester l’OS au nuage bleu.

Quelques généralités sur Jolicloud 1.1

Avant de démarrer la machine, revenons sur les généralités concernant cette version 1.1 de Jolicloud. Comme vous le savez déjà, Jolicloud est un OS pour netbooks tourné sur le web (on the cloud), petit bébé de Tarik Krim. Jolicloud existe depuis 2008 et est basé sur Ubuntu Netbook Edition (anciennement Ubuntu Remix Edition). Jolicloud fonctionne avec une interface HTML ultra-légère qui offre aux netbooks une grande réactivité.

Initialement, jolicloud a été développé pour les netbooks tiers. Puis Jolicloud a décidé de lancer son propre modèle, le Jolibook. Celui-ci porte assez bien son nom puisqu’il est particulièrement jolie (même si c’est assez subjectif) et équipé d’une architecture netbook classique.

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Jolicloud 1.1 est bien entendu totalement compatible avec ce Jolibook. Mais l’objectif de Jolicloud étant de conquérir un maximum de parts de marché, cette nouvelle version a tout particulièrement été travaillée pour un support matériel optimum avec l’ensemble des netbooks ainsi que aussi des tablettes tactiles. La v1.1 repose toujours sur une interface HTML5, Chrome et le Chrome Web Store.

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La listes totale des évolution de Jolicloud 1.1 est disponible ICI. On recense notamment :

- l’OS est basé sur Ubuntu 10.04 pour le support LTS sur 3 ans.

- le noyau embarqué est maintenant le 2.6.35.4, avec son lot d’amélioration de support matériel et sa plus grande rapidité.

- X.org, Gnome, Nautilus et Metacity ont été mis à jour (respectivement X11R7.5 et 2.30)

- Plymouth sert de thème de démarrage

- Les application natives suivantes ont été mises à jour : VLC (1.1.4 ), Chromium (8.0 ), Dropbox (0.6.7 ), Abiword (2.8.2 ), Banshee (1.6.1 ), Firefox (3.6.12 ), Gimp (2.6.8 ), Miro (3.0.1 ), OpenOffice.org (3.2.1 ).

- etc.

Jolicloud 1.1 maintient toujours un support au petit oignions du matériel (notamment avec un support des Nvidia ION, Intel Poulsbo et Atom N550). A ce sujet, Jolicloud a été le premier (le seul?) OS à tirer de la HD du matériel embarqué dans les netbooks.

Démarrons donc notre machine de test…

Installation ou live

Comme la majorité des distributions Linux, Jolicloud peut-être installé sur son poste ou testé en live. A noter également que Jolicloud, comme wubi pour Ubuntu, propose un installeur au format exe (JolicloudInstaller-1.1.exe). Ainsi Jolicloud pourra être installé sur votre netbook équipé d’un OS Windows sans supprimer ce dernier. Que ce soit donc en machine virtuelle, en live USB (ou live CD) ou en installation Windows, on a à porté tous les moyens de tester cet OS même si on est frileux.

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Lors de ce test, j’ai tenté une installation sur une machine virtuelle qui a échouée lamentablement lors de la copie sur le disque. Mais comme d’autres y sont arrivé, je ne peux m’en prendre qu’à moi même. L’installeur est très (trop?) sobre et ne peut nier sa paternité avec Ubuntu :

Au terme de l’installation et d’un redémarrage (ou lors du démarrage en live), on accède à l’écran de connexion :

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Je sais que celui-ci va en faire grogner plus d’un : pour accéder à son poste il faut ou un compte JoliCloud ou un compte Facebook. Dès le démarrage est mis en évidence l’enjeu (et le talon d’Achille?) de Jolicloud : il est orienté web et social network. Pour ma part, je me suis connecté avec mon compte Facebook.

 

Interface

Concrètement, l’interface de Jolicloud 1.1 n’a pas spécialement évoluée depuis la version 1.0 et vous pouvez consulter le test de la v1.0 pour plus de précision à son sujet.

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Les icones du bureau sont assorties d’un menu conceptuel qui permettra de gérer les application (installer, désinstaller, afficher le détail, ajouter au favoris…)

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Le bandeau supérieur permet d’accéder aux différentes catégories (Applications, Activités web, dossiers et paramètres), de suivre l’état d’installation des logiciels, de voir les application ouvertes, de gérer son ou réseau, etc.

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Il est aussi assorti d’un moteur de recherche sur le web ou dans ses informations Jolicloud.

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En bas de bureau, un peut accéder très simplement à un bandeau qui permettra de changer son fond d’écran au profit d’une image de la bibliothèque Jolicloud, d’une image sur son poste ou encore d’un image disponible sur Internet.

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Application et usages

Jolicloud permet l’accès à une bibliothèque assez conséquente puisqu’elle annonce 750 applications disponibles. On est loin de l’app-store ou de la logithèque Ubuntu mais les essentiels sont là, accessible très simplement grâce à un rangement par catégories.

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Une fois installées, les applications sont disponibles depuis le bureau principal. La désinstallation se fait avec le menu contextuel dont je vous ai parlé plus haut. On ne peut pas faire plus simple.

Jolicloud étant orienté web et réseau sociaux, les principales plateformes que sont youtube, twitter et facebook sont nativement gérées. De même, tout est fait pour un accès Internet immédiat et sans encombre puisque HTML5 et flash sont aux aussi nativement supportés.

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Le gestionnaire de fichier va nous permettre de jongler avec le cloud puisque si le support des données locales est évidement maintenu, un accès aux plateformes d’hébergement en ligne (Box.net, Dropbox, ZumoDrive) est aussi proposé.

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En terme d’usage, Jolicloud gère aussi une série de raccourcis clavier tels que :

-Touche Windows : accès au launcher (le bureau)

- Alt + Tabulation : switcher entre les applications

- Alt +  F1 :accéder au terminal

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- Alt + F2 : ouvrir la fenêtre Run Application

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- Alt + F4 : fermer la fenêtre active

- Touche menu conceptuel : accéder au menu X-Org

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En terme de rapidité, Jolicloud tient ses promesses : il est vraiment très réactif. De même, en terme d’ergonomie : l’OS est intuitif, son fenêtrage est idéal pour les netbooks bridé en résolution 1024*600 et il conserve un accès aux fonctions intrinsèque de Linux.

Jolicloud, taillé pour votre Netbook?

Concrètement, que penser de Jolicloud 1.1? La même chose que de Jolicloud 1.0. Il est rapide, intuitif et taillé sur mesures pour un netbook. Jolicloud lorgne aussi sur le marché des tablettes tactile et honnêtement, il le peut. Ses grosses icones l’en redent totalement à la hauteur et il est aussi accessible que le sont Android de Google ou l’iOS d’Apple.

Reste le problème lié à l’image du Cloud qui pourra (et le fera) en refroidir plus d’un. Confier ses données à l’extérieur fait encore peur. Toutefois à ce sujet, je vous renvoie vers l’article Faut-il avoir peur du Cloud Computing?

Pour ma part, je suis conquis par sa réactivité mais la précarité des structures Internet du nord Cotentin sera toujours pour moi un frein. J’espère aussi un jour pouvoir tester le Jolibook qui sera un fer de lance pour la marque, surtout avec l’arrivée début 2011 d’un redoutable adversaire : Google Chrome OS! Face à lui, Jolicloud devra redoubler d’efforts pour se faire connaitre du grand public, lequel garde constamment les yeux rivés sur la moindre nouveauté du géant américain. Alors, au pot de fer contre pot de terre, le petit français aux belles idées saura-t-il gagner? Moi je l’espère.

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Publié par Geek de France : 203