Changement de licence : Je passe au libre
Jusqu'à présent, à de rares exceptions mentionnées explicitement dans le billet concerné, tout le contenu de ce blog était placé sous licence Creative Commons BY-NC-SA. Cette licence permettait reproduction, distribution, communication et modification, sous réserve de paternité, de respect des termes et d'une utilisation limitée à des fins non commerciales. Elle ne peut donc pas être considérée comme une licence libre, puisqu'elle intègre une clause restrictive.
j'ai beaucoup introspecté, me suis auto-parlé et suis finalement tombé d'accord avec moi-même (pas aussi facile qu'on veut bien le penser).
Pourquoi restreindre ce droit ?
Je ne gagne aujourd'hui pas d'argent avec ce blog et n'ai aucune intention de tenter de monnayer directement son contenu. Je ne vois d'ailleurs pas ce que je pourrais gagner, à part quelques clopinettes en ajoutant de la pub. Sur cette possibilité, je me suis clairement prononcé contre l'ajout de publicité, tel que vous pouvez le constater dans le footer : Le rapport gain financier/perturbation des utilisateurs est très nettement en défaveur des lecteurs, et je suis par principe opposé au martelage publicitaire . Donc c'est non une bonne fois pour toutes.
D'aucuns pourraient avoir des vélléités de re-vendre mes créations (Ouh, c'est un grand mot ça ). Dont acte, je ne suis pas certain qu'ils en tirent grand chose, à moins d'en faire un livre dont le nombre de ventes ne devraient pas excéder 5 (dont Tata Simone, à qui je me ferai un plaisir d'en offrir un exemplaire, rien que pour l'obliger à me lire). Il y a donc très peu de risques que d'autres que moi gagnent des fortunes avec mes modestes lignes. Et quand bien même ça arriverait, la clause de paternité me ferait connaître dans le monde entier (A moi la célébrité et les procès avec Voici).
Je n'ai donc pas de raison de restreindre l'usage de ma prose. Usez si vous en avez l'usage.
Paternité et viralité sont dans un bateau
Restent les clauses de paternité et de viralité. Je ne considère pas ces clauses comme restreignant les droits des lecteurs, mais suis ouvert à la discussion sur ce sujet.
Sur la paternité, il me semble bien normal que ce que j'écris me soit attribué. Au contraire, cette clause protège l'utilisateur, puisqu'il ne prend alors pas de responsabilité sur le contenu que j'ai créé. Je vous protège. De toute manière, même que je voudrais abandonner ma paternité, que je pourrais pâs (droit européen).
En ce qui concerne la viralité, elle garantit que toute dérivation ou reproduction respectent les mêmes règles, grâce à l'utilisation de la même licence (ou d'une licence compatible) dans ces travaux dérivés. Mes quelques lignes n'ont donc plus qu'à envahir le monde dans les mêmes conditions.
Et maintenant on fait quoi ?
Et bien maintenant, je change de licence pour une autre Creative Commons (parce que c'est facile à utiliser), la BY-SA. La différence, c'est que la clause de non-utilisation commerciale n'existe plus. C'est effectif à partir de maintenant et en plus, j'ai décidé avec moi-même que ce serait rétro-actif (C'est Retour vers le Futur).
Pour résumer...
...ou pour ceux qui ont la flemme de lire l'ensemble du billet, grâce à ce changement de licence :
- Je vais bientôt être célèbre.
- Je vous protège.
- Je vais envahir le monde.
- J'ai le pouvoir de voyager dans le temps.
- Je soutiens l'activité économique : je devrais être cité en exemple par le gouvernement français (au lieu de nous pondre des lois à la con - tout lien avec l'actualité est purement fortuit)
Le libre, ça donne aussi des super-pouvoirs (Non, je ne porte pas mon slip au-dessus de mon pantalon).