Net et liberté (Hadopi)

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Deux mots qui seront de plus en plus dure à associer...

En janvier, nous vous faisions part de cette information : un accord serait passé entre de nombreux pays tendant à restreindre la liberté des internautes, c'est à dire des citoyens.

L'avant-dernier acte vient de se jouer. Toujours à huis clos.

En premier lieu, la méthode: des négociations commerciales sans implication de l’OMC, sans débats contradictoires avec les organisations compétentes. La définition de règles en petit comité, pourrait-on dire, loin du respect du jeu démocratique : le texte pourrait instituer de lois sans passer par les parlements nationaux. A cause de leur opacité, on craint que les participants à ces négociations ne soient que d’un côté du filet, celui des industriels qui, si nous ne nions pas qu’ils sont parfois victimes d’un véritable pillage intellectuel, ne doivent pas être laissées à eux-mêmes pour trouver des solutions qui touchent obligatoirement aux libertés individuelles.

En second lieu, les orientations prises par les participants de l’Acta, celle de la répression et du contrôle du Net. Le principal levier d’action serait de faire des fournisseurs d’accès (FAI) et des hébergeurs de véritables auxiliaires de police, en les rendant responsables, au civil, du contenu de leurs clients. Selon l’accord, ils seraient obligés de remettre les données personnelles des contrevenants aux ayants droits. On voit tout de suite que les conséquences pour le respect de la vie privée des internautes pourraient être catastrophiques, particulièrement si ce traité était étendu à des pays qui collectent les informations personnelles de dissidents, d’opposants politiques, afin de les réduire au silence. On pense à la Chine, au Vietnam, à l’Iran, L'Arabie Saoudite...".

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