Historique de ma vie linuxienne

Windows ou Linux ?

Hormis ma tendre enfance que j’ai passé sur un Amstrad CPC 6128, sur lequel j’ai appris à programmer en BASIC, j’ai commencé ma vie PC sur Windows. Windows 95, puis 98, Me, 2000 et XP. Malgré tout, j’étais attiré par Linux. Ce système alternatif réputé stable, sans virus, libre, gratuit et personnalisable là où Windows était fortement instable, continuellement attaqué par toute sortes de malware, propriétaire, payant et très peu personnalisable si ce n’est le fait de changer les couleurs des barres et du texte…

J’ai donc tenté de multiples installations de Linux, bien souvent en dual boot, ce qui, au final, tendait inévitablement à la non utilisation de Linux et à son abandon pur et simple. Et les rares tentatives d’utilisation de Linux sans dual boot me conduisait à réinstaller Windows car certains logiciels me manquaient.

Courant 2005, profitant de l’achat d’un nouveau PC (ou de la récupération d’un ancien, je ne me souviens plus très bien), j’entreprends d’installer Windows sur l’un et Linux sur l’autre. Pas de dual boot, la possibilité de passer de l’un à l’autre très rapidement tout en ayant la ferme intention de n’utiliser plus que Linux. C’est véritablement à ce moment là que j’abandonne progressivement puis totalement Windows.

Choix de la distribution

Mes différentes tentatives d’adoption de Linux m’ont amené à tester (dans le désordre) Mandrake puis Mandriva, SuSE puis OpenSUSE, Debian, Fedora Core puis Fedora, Lindows puis Linspire, Corel, et certainement d’autres que j’ai dû oublier.

Courant 2005, donc, j’installe Ubuntu. Était-ce parce qu’on me l’a conseillé, parce que c’était la distribution à la mode ou parce que cela m’a plu, je ne sais pas, mais je l’ai adopté immédiatement.

Je suis d’un caractère assez curieux. De plus, comment dire qu’une distribution me convient si je n’en ai pas utilisé d’autre? Même après l’adoption d’Ubuntu, je n’ai cessé de tester, de temps en temps, d’autres distributions (c’est la raison pour laquelle certaines distributions récentes comme Mandriva ou OpenSUSE apparaissent dans la liste précédente).

Mandriva est réputé pour sa simplicité grâce à sa plétore d’assistants en tout genre censés vous épargner l’utilisation de la console. Je l’ai trouvé très jolie, mais tout ces assistants m’ont dérangé surtout quand ca ne marchait pas, qu’il fallait donc mettre les mains dans le cambouis et qu’on ne trouve rien à sa place (surement à cause des assistants qui doivent utiliser leurs propres fichiers de configuration).

Fedora m’a toujours plus esthétiquement, mais je n’ai jamais pu blairer les RPM (les gouts et les couleurs, hein?).

OpenSUSE a failli me faire gerber tellement c’était moche.

Debian, la distribution mère d’Ubuntu, est une distribution à part. En tant que serveur, ok, en tant que desktop, si on ne sait pas exactement quoi installer, le système sera bancal. En effet, il y a tous les paquets disponibles, mais par défaut, c’est très spartiate. Il faut donc bien connaitre le système et savoir ce qu’il faut installer pour faire telle ou telle chose.

Heureusement, Ubuntu est arrivé (comme Zorro) et a donné un coup de pied dans la fourmilière en montrant à tout le monde qu’on pouvait faire du desktop grand public sous Linux. Installation simplifié à l’extrême, utilisation de la puissance du gestionnaire de paquet et de la richesse du contenu des dépots Debian.

Choix du gestionnaire de bureau

Il y a des débats qui n’en finiront jamais: Paris ou Marseille, Windows ou Linux, chat ou chien, Gnome ou KDE, etc…

Ubuntu étant sous Gnome, j’ai commencé par utiliser ce gestionnaire de bureau. Assez vite, un collègue du boulot m’invite à tester KDE car « c’est mieux, Gnome ca pu ». Avec un argument aussi béton que ça, je ne pouvais pas refuser. En plus, si j’avais des problèmes avec KDE, il saurait m’aider. Début 2006, je fini par adopter KDE que je trouvais plus homogène que Gnome. En effet, à cette époque, les applications Gnome sont toute très indépendante les unes des autres (« c’est mieux » me disait-on !) et il n’y avait pas moyen de faire les choses aussi simplement que dans KDE.

Certaines applications KDE me deviennent totalement indispensable: Amarok, Katapult, Kopete, Yakuake, Klipper, Krename. Malheureusement Kubuntu 8.10 inclus KDE4 par défaut et je n’accroche pas du tout. Deux choix: soit je reste bloqué à Kubuntu 8.04, soit je vais voir du coté de chez Gnome ou bien encore, je tente d’autres gestionnaires de bureau alternatif. L’option « je vais voir des distributions qui n’intègre pas KDE4 » n’existe pas puisque toutes les distributions l’intègre désormais…

J’ai testé OpenBox et FluxBox, mais leur légèreté ne m’a pas plus, c’est vraiment très très minimaliste.

Sous Gnome, mes applications favorites n’existent pas… Du moins c’est ce que je crois. Je découvre alors Gnome-Do qui est un équivalent de Katapult mais en bien plus puissant. Je me contente de Pidgin même s’il n’est pas possible d’appliquer des thèmes comme sur Kopete. Des alternatives gnomistes à Klipper existent, comme Parcellite, et cerise sur le gateau, n’ont pas le même bug concernant les copié/collé avec Eclipse. En revanche, Amarok n’a aucun équivalent digne de ce nom, Guake et Tilda sont de bien pâles copie de Yakuake et Nautilus ne peut pas (à ma connaissance) splitter horizontalement et/ou verticalement la fenêtre courante pour faciliter les glisser/déposer.

Pendant plusieurs jours je me demande s’il est vraiment sage de passer sous Gnome tout en continuant à utiliser des applications Qt… jusqu’à ce que la vérité me saute aux yeux: sous KDE, j’utilisais Firefox, Eclipse ou encore OpenOffice qui utilise GTK. Je mélange donc déjà les 2 toolkits.

Gnome me voici !

Ma configuration actuelle

Je suis donc depuis quelques jours sous Ubuntu 8.10 avec Amarok 1, Yakuake et les thèmes somptueux du zgegblog (Wild-Shine, pour être précis). Et finalement, c’est vraiment pas mal Gnome :)

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Publié par Renaud Littolff : 27