Linux aux petits oignons
Le 11 juin 2009, l’éditeur Eyrolles a publié “Linux aux petits oignons”, une introduction complète et détaillée à Linux. J’ai voulu rester fidèle à l’esprit de partage des connaissances cher au logiciel libre, et j’ai donc décidé de rendre le livre entièrement accessible en ligne.
Pour lire “Linux aux petits oignons” en ligne, c’est ici :
http://www.microlinux.fr/documentation.html#online
Un mot sur le contenu, pour éviter certains malentendus. “Linux aux petits oignons” s’adresse certes aux débutants, dans la mesure où la lecture de l’ouvrage ne nécessite aucun prérequis, si ce n’est une dose saine de curiosité. Toutes les explications du livre sont fournies pas à pas, dans un ordre qui me semble être logique, et qui évitera au lecteur d’avoir à se procurer de la documentation supplémentaire parce qu’il décroche à partir du troisième chapitre.
En revanche, la métaphore culinaire n’y est peut-être pas pour rien : “Linux aux petits oignons” est écrit comme un livre de cuisine… et tout comme un livre de cuisine, il s’attend à ce que le lecteur se salisse les mains. Qu’il coupe les oignons, qu’il épluche les patates et râpe les carottes. Une grande partie du livre est ainsi consacrée aux concepts UNIX fondamentaux, en un mot, à ce qui tourne sous le capot dans une distribution Linux.
Le choix de la distribution (CentOS, dans sa version 5) s’explique très simplement. J’ai voulu baser mes explications sur une distribution aussi générique que possible. J’ai hésité entre Slackware, Debian et CentOS, et si j’ai choisi cette dernière, c’est justement pour son côté “inconnu au bataillon”. Je me propose en fait de montrer que le choix de la distribution importe peu. Du moment que l’on a compris le fonctionnement de ce qui tourne sous le capot, on est libre de configurer son poste de travail avec n’importe quelle distribution.
Ce souci pédagogique explique aussi pourquoi j’ai justement évité de baser les exemples du livre sur une des grandes distributions populaires comme Ubuntu, Mandriva ou openSUSE. Ces systèmes de posent comme but de fournir un “Linux pour tous”, et au vu de leur popularité, ils semblent bien être à la hauteur de leurs ambitions. La simplicité des installateurs et des outils d’administration en témoigne bien. Mais c’est justement pour cette raison que ces distributions n’offrent que relativement peu de valeur pédagogique à proprement parler.
En revanche, un utilisateur d’Ubuntu, de Mandriva ou d’openSUSE bénéficiera incontestablement de la lecture de “Linux aux petits oignons”. Le jour où il changera sa carte graphique et qu’il se retrouvera devant un message d’erreur dans la console, il ne paniquera plus, car il saura comment s’y prendre pour reconfigurer la chose à la main. Et lorsque sa connexion Internet refusera de fonctionner correctement, il ne s’arrachera plus les cheveux, mais fera son propre diagnostic réseau, pas à pas et de façon méthodique. Voilà l’ambition pédagogique de “Linux aux petits oignons”, ni plus ni moins. L’ouvrage opère ainsi clairement la distinction
entre l’administration d’un système… et sa simple utilisation.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne lecture, et n’hésitez pas à essayer les recettes proposées.
Kiki Novak