Nouveau Noyau, Nouvelle Plateforme: Palm Pre avec WebOS
Depuis quelques temps déja, je réfléchissais à l'idée d'un nouveau téléphone, avec Wifi et vrai clavier, et possédant pourquoi pas un Unix libre embarqué. Un smartphone avec du libre en quelque sorte. Il existe actuellement trois plateformes de téléphonie mobile basées sur Linux:
* Maemo ( pour le Nokia N900 )
* WebOS ( pour le Palm Pre )
* Android ( pour différents modèles, entre autres le Motorola Milestone )
Quand à OpenMoko, la plateforme semble etre encore au stade du développement, et ne supporte pas l'UMTS. Enfin il semblerait que le Sidekick LX 2009 utiliserait le noyau NetBSD, mais il s'agit plus de suppositions que de faits prouvés.
Je me suis finalement décidé pour un Palm Pre avec clavier QWERTZ acheté sur ebay 266 €, essentiellement pour des raisons de taille de l'appareil, le Palm Pre étant le plus petit des smartphones unix-based. Je n'ai en effet aucune envie de poser mon téléphone sur la table à chaque fois que je m'assieds, comme les possesseurs d'iPhone. De plus je savais qu'au moins un développeur Debian (Joey Hess ) avait installé un chroot Debian sur cet appareil.
Après réception de l'engin, je ne suis pas décu du tout. Tout d'abord le Palm Pre est vendu sans Simlock par O2 en Allemagne, ce qui le rend utilisable sur mon réseau. Ensuite en branchant le Pre sur le port USB on trouve sur la flash le document opensource.pdf, qui contient le nom et licences des produits utilisés, de bsdiff à script.aculo.us.
Ensuite contrairement à certains portables android et iPhones qui ont besoin de cracks postés sur des forums par Jean Kevin, il suffit d'installer le SDK de Palm et d'activer le mode développeur du Palm en suivant la documentation officielle de Palm pour avoir un accès complet au téléphone. Un shell root nous nous sommes bien compris.
Enfin le SDK WebOS ( basé sur VirtualBox et Eclipse ) est multiplateforme, étant supporté sous GNU/Linux, Windows et OSX.
Évidemment tout n'est pas rose sur la plateforme, comme le fait que Palm vous oblige par défaut à créer un compte sur leurs serveurs pour activer le téléphone au démarrage du téléphone ( mais on peut par ailleurs désactiver l'activation avec une ROM custom, ce que j'ai fait)
C'est en quelque sort d'ailleurs plus le hardware qui est non est bridé, que la plateforme, dont l'interface graphique n'est pas libre.
Enfin pour ceux qui réfléchissent à l'achat d'un smartphone linux, ( et ils doivent être nombreux, étant donné que le marché du smartphone connait une croissance à deux chiffres ) je conseille vivement l'installation des SDK WebOS, Maemo ou Android qui permettent de se faire une très bonne idée du logiciel du téléphone avant l'achat.
Le SDK WebOS permet ainsi de tester le navigateur Web inclus dans le téléphone, et de simuler les "taps" des doigts sur l'écran avec des clics de souris.
Note Complémentaire: oui, on peut aussi passer des appels téléphoniques dessus.
* Maemo ( pour le Nokia N900 )
* WebOS ( pour le Palm Pre )
* Android ( pour différents modèles, entre autres le Motorola Milestone )
Quand à OpenMoko, la plateforme semble etre encore au stade du développement, et ne supporte pas l'UMTS. Enfin il semblerait que le Sidekick LX 2009 utiliserait le noyau NetBSD, mais il s'agit plus de suppositions que de faits prouvés.
Je me suis finalement décidé pour un Palm Pre avec clavier QWERTZ acheté sur ebay 266 €, essentiellement pour des raisons de taille de l'appareil, le Palm Pre étant le plus petit des smartphones unix-based. Je n'ai en effet aucune envie de poser mon téléphone sur la table à chaque fois que je m'assieds, comme les possesseurs d'iPhone. De plus je savais qu'au moins un développeur Debian (Joey Hess ) avait installé un chroot Debian sur cet appareil.
Après réception de l'engin, je ne suis pas décu du tout. Tout d'abord le Palm Pre est vendu sans Simlock par O2 en Allemagne, ce qui le rend utilisable sur mon réseau. Ensuite en branchant le Pre sur le port USB on trouve sur la flash le document opensource.pdf, qui contient le nom et licences des produits utilisés, de bsdiff à script.aculo.us.
Ensuite contrairement à certains portables android et iPhones qui ont besoin de cracks postés sur des forums par Jean Kevin, il suffit d'installer le SDK de Palm et d'activer le mode développeur du Palm en suivant la documentation officielle de Palm pour avoir un accès complet au téléphone. Un shell root nous nous sommes bien compris.
Enfin le SDK WebOS ( basé sur VirtualBox et Eclipse ) est multiplateforme, étant supporté sous GNU/Linux, Windows et OSX.
Évidemment tout n'est pas rose sur la plateforme, comme le fait que Palm vous oblige par défaut à créer un compte sur leurs serveurs pour activer le téléphone au démarrage du téléphone ( mais on peut par ailleurs désactiver l'activation avec une ROM custom, ce que j'ai fait)
C'est en quelque sort d'ailleurs plus le hardware qui est non est bridé, que la plateforme, dont l'interface graphique n'est pas libre.
Enfin pour ceux qui réfléchissent à l'achat d'un smartphone linux, ( et ils doivent être nombreux, étant donné que le marché du smartphone connait une croissance à deux chiffres ) je conseille vivement l'installation des SDK WebOS, Maemo ou Android qui permettent de se faire une très bonne idée du logiciel du téléphone avant l'achat.
Le SDK WebOS permet ainsi de tester le navigateur Web inclus dans le téléphone, et de simuler les "taps" des doigts sur l'écran avec des clics de souris.
Note Complémentaire: oui, on peut aussi passer des appels téléphoniques dessus.