Pas de fatalisme concernant Google

Je viens de lire le billet de Wael au sujet de la mauvaise fin d'année de Cuil, le moteur de recherche sorti cet été avec comme ambition de détrôner Google.

Le billet est tout ce qu'il y a de plus normal. Par contre, le premier commentaire me fait hérisser les cheveux sur la tête. Pour vous en éviter la lecture, le monsieur du commentaire raconte que Google est le meilleur moteur de recherche, malgré une position de de quasi-monopole et des pratiques commerciales douteuses. Il conclue par ces mots : « Il faut s'y faire, Google fait la pluie et le beau temps sur Internet. »

Je ne partage heureusement pas cet avis. Nous sommes tous des consommateurs. Que l'on consomme des petits pois, des voitures, des images à la télévision, les pages d'un livre, d'un magasine ou les pages web d'un moteur de recherche.

Et les entreprises ont pour vocation d'écouter leurs clients. Oui, Google a écouté les demandes concernant la vitesse de son moteur de recherche, concernant l'ergonomie de ces produits. Et nous sommes toujours là à consommer du Google sous toutes ses formes.

Mais il n'y a pas de fatalisme. Si Google est là où il est aujourd'hui, c'est parce que nous l'avons mis à cette place. Ce que nous faisons, nous pouvons le défaire en quelques clics : changer de moteur de recherche, changer de webmail, etc. N'oubliez pas non plus de faire passer le message. Nous savons très bien que grâce au web, nous pouvons changer les choses avec des mots : Firefox, OpenOffice.org, la popularité de GNU/Linux, doivent tous leur réussite à internet.

La position de Google n'inspire pas confiance. Mais nous en sommes fautif. Si nous tenons à ce que cela change, prenons sur nous, et changeons nos habitudes. Des alternatives existent dans tous les domaines. C'est une question de volonté.

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