Liberté de modifier
Dans la même ligne de pensée qu’Antistress, je manifeste à mon tour mon allégresse d’avoir le droit fondamental de modifier mes logiciels libres pour les rendre plus agréables à mon utilisation (et possiblement en faire bénéficier les autres).
Aujourd’hui, ça c’est illustré dans PiTiVi (pour lequel j’ai une affection biaisée évidente; vous verrez pourquoi quand je ferai ma présentation à LGM 2009 sur le sujet*). J’ai récemment ouvert un rapport de bug mineur à propos des représentations de temps qui n’étaient pas assez mignonnes à mon goût.
*: Je ne sais pas encore quand exactement, je ferai une annonce quand j’aurai plus de détails.
Or, je me suis dit que ça serait le genre de choses assez simple pour que je tente de l’accomplir moi-même (et permettre à l’équipe de PiTiVi de se concentrer sur autre chose), et c’est effectivement ce qu’on m’a confirmé sur IRC.
Je ne savais pas quoi modifier et à quel endroit? On m’a pointé au bon fichier et même à la fonction dans le code. “Oh, j’ai simplement à mettre des if/else partout et changer le truc qui est retourné par cette fonction?” “Ouaip”.
Quelques minutes plus tard, j’étais bloqué, ne comprenant pas comment gérer les formes plurielles (tant qu’à le faire, autant le faire proprement)… on m’a expliqué jusqu’à ce que je comprenne. Je me suis ensuite dit que je pourrais faire en sorte que la barre de progression du dialogue de rendu utilise ma nouvelle fonction toute mignonne pour “amener l’estimation de temps restant dans le 21e siècle”, et, lo and behold, ça fonctionne! Voici le résultat (en anglais, la traduction française n’a pas encore été mise à jour pour prendre mes changements en compte):
Je soumettrai donc un patch sur ce rapport de bug pour que la planète entière puisse voir le spaghetti immonde qu’est mon code (j’en suis conscient). Cependant, ceci aura fait en sorte de me faire apprendre quelque chose de nouveau aujourd’hui, de pratiquer mes habiletés rouillées de Python, et d’améliorer le design de PiTiVi, un pas à la fois.