Free like freedom... don't put something else in !
L'anglais n'a qu'un seul mot pour désigner "libre" et "gratuit", le logiciel libre l'est au sens français de "libre" : "Free like free speech not like free beer". Le logiciel libre me semble ainsi avoir pleinement sa place dans une société libérale (on se passera du terme ultralibérale qui me gonfle allègrement).
Pourquoi a-t-il pleinement sa place ? Tout simplement parce qu'il se veut une alternative à l'existant : une nouvelle offre et c'est par là une expression des initiatives privées.
Néanmoins l'idée du gratuit, du libre accès à l'information est souvent opposé à la vision fermé des firmes plus traditionnelles type Microsoft... Et comme la relativité c'est souvent l'emphase et que l'esprit à la déconne facile, on arrive à ça :
Celle-ci nous met en emphase le côté communiste comme étant le mal, mais je dirais que le pire c'est les gens qui en sont fiers, de ce côté je vous laisse voir chez Google Images...
Personnellement j'ai l'idée que la philosophie du libre est profondément axée sur la liberté et donc sur quelque chose à l'opposé de tout contrôle, même seulement économique. Tout d'abord la plupart des acteurs suivent une logique de marché :
- Les développeurs bénévoles agissent pour des motivations de CV, d'apprentissage, de satisfaction personnelle ou de besoins personnels autour du logiciel (exemple : VLC) ;
- Les développeurs rémunérés le sont par des organisations financées de manière non-étatiques, je pense à : Firefox, Apache, MySQL, Red Hat, Ubuntu ou encore Mandriva. Notez également ici la présence d'entreprises qui cherchent à faire des bénéfices et où le pari du libre est un investissement ;
- Les utilisateurs cherchent fiabilité et/ou gratuité, ils sont peu les vrais "philosophes du libre"... Certains estiment que c'est dommage, de mon côté je pense que le côté hippie n'est pas bon voir préjudiciable au logiciel libre, tant sur le court que le long terme. Sur le long terme, il n'incite clairement pas à la compétitivité et l'efficacité par rapport au logiciel propriétaire, sur le court terme, il montre une image très négative pour le commun des mortels. Rappelez-vous les regards circonspects que déclenche une phrase du genre : "je n'utilise pas Windows, je suis sous Linux".
Au-delà du logiciel dit propriétaire, le logiciel libre n'est pas un cadre rigide, il est en constante évolution et sujet à des mutations profondes : une équipe de développeur n'est pas d'accord, elle va faire ses propres évolutions du projet de son côté, elle crée son propre module, sa propre extension. Je rappellerais que la principale expression du communisme ou du socialisme connu ce sont des barrières aux frontières pour empêcher les flux migratoires...
Le logiciel libre est une alternative offerte dans une monde capitaliste et répond comme énoncé plus haut à une logique offre/demande. Même si le libre est aussi parfois lié à la philanthropie, la philanthropie n'existe que si l'acte est volontaire. Sous la contrainte il n'est pas de notions morales qui survivent.
L'article de François Miclo qui m'a branché sur le sujet