Création d’un compte Mastodon
Pour ceux qui n’en auraient encore jamais entendu parler, Mastodon est un logiciel libre de microblogage, et un réseau social décentralisé. Si ça ne vous parle toujours pas, disons que pour l’utilisateur final, c’est le même principe que Twitter, la liberté et le respect de l’utilisateur en plus
Chacun est libre de créer sa propre instance et de fixer ses propres règles, ou d’en rejoindre une déjà existante, comme celles de La Quadrature du Net, de Framasoft, ou parmi la centaine d’autres.
Je ne vais pas réexpliquer le principe de Mastodon, Next INpact et Numerama ayant déjà écrit de nombreux articles sur le sujet :
- Mastodon, le réseau social libre et décentralisé prêt à voler dans les plumes de Twitter
- Mastodon : mais en fait, comment ça marche ?
- Découvrez Mastodon, un clone de Twitter libre, open source et décentralisé
- Ce que Mastodon nous dit de Twitter
- Débuter sur Mastodon : 9 questions pour tout comprendre au réseau social décentralisé
Donc voilà, je me crée un compte sur l’instance gérée par La Quadrature du Net, puis celle-ci de me prévenir qu’il faut que j’indique l’adresse @gnomelibre@mamot.fr à mes amis pour qu’ils puissent m’envoyer un message ou me suivre à partir d’une autre instance.
Je configure rapidement mon compte et m’empresse de balancer mon premier « pouet » (l’équivalent local d’un tweet) sur la mort annoncée des clients libres pour Twitter (on notera d’ailleurs que WordPress ne sait toujours pas inclure les pouets correctement dans un article, affichant énormément d’espace entre le pouet et le reste de l’article).
Et maintenant, c’est le drame. N’étant pas présent sur Twitter (j’avais créé un compte il y a longtemps pour pouvoir illustrer un article sur Corebird, mais ce n’était guère allé plus loin), on ne peut pas dire que je sois particulièrement à l’aise avec le microblogage (je suis resté bloqué sur IRC :)
Je cherche donc à suivre le compte de certains projets, mais je me rends vite compte que GNOME, KDE, Fedora, la Linux Foundation et tant d’autres sont bien présents sur les réseaux sociaux, mais uniquement les propriétaires : Facebook, G+ et Twitter en tête. Et il en va de même des principaux développeurs de logiciels libres, qui semblent se limiter à G+ ou Twitter.
Je me retrouve donc désespérément seul sur mon tout premier réseau social, sans le moindre projet à suivre et sans savoir comment le reste du monde pourrait bien entendre mes pouets