Espace Disque avec filelight et Durep
Il est important pour tout administrateur de surveiller les espaces disques utilisés sur leurs serveurs. Nagios est devenu l’outil de prédilection pour effectuer ce genre de tache. J’en ai déjà parlé sur ce blog, je l’utilise depuis bientôt 5 ans. Le sujet de ce billet n’est pas là, lors d’une alerte critique sur un disque plein, il est intéressent de remonter un rapport détaillé afin de savoir ce qui prend de la place où c’est le plus souvent « la faute à celui qui boucle… » et parfois aussi, la faute à un administrateur un peu bordélique.
Je me suis penché sur deux outils libres afin d’arriver à ce besoin. L’un graphique filelight et l’autre tout en ligne de commande, écrit en perl, durep que j’ai découvert récemment grâce à la liste de diffusion de shellscript-fr du site debian-world.org
Filelight
Je vais faire vite ce n’est pas forcément celui qui m’intéresse à première vue. Il faut savoir que ce dernier s’intègre parfaitement à KDE et peut s’afficher directement dans konqueror. Je vous renvoi à la documentation en ligne de ubuntu si vous êtes intéressés. Pour ma part j’aime bien le rendu qui rappelle un peu Stand Alone Complex. Très bonne solution pour un ordinateur personnel.
Durep
Durep m’a plu car il peut générer en ligne de commande un rapport sous format html. Bien sur les anciens préfèreront un :
du /home | sort –n 5727 ./Plugins/cacti/cacti-0.8.7b/cacti-0.8.7b 6155 ./Plugins/cacti 6232 ./wordpress/wordpress-2.6.3-fr_FR 6232 ./wordpress/wordpress-2.6.3-fr_FR/wordpress 6403 ./My Dropbox 8069 ./wiki/dokuwiki-2009-02-14 8069 ./wiki/dokuwiki-2009-02-14/dokuwiki-2009-02-14 8540 ./NSClient++ 8623 ./jz275 8623 ./jz275/jinzora2 11410 ./wiki 12768 ./Plugins/nagios-plugins-1.4.5-aix5.3/nagios/libexec 12781 ./Plugins/nagios-plugins-1.4.5-aix5.3 12781 ./Plugins/nagios-plugins-1.4.5-aix5.3/nagios 16256 ./Plugins/aix53_nrpe-nsca-plugins/nagios/libexec 17571 ./Plugins/aix53_nrpe-nsca-plugins 17571 ./Plugins/aix53_nrpe-nsca-plugins/nagios 18728 ./wordpress 19418 ./jumla/Joomla 26332 ./jumla 42772 ./wrt 57639 ./Plugins
Mais ce n’est pas toujours évident d’y voir clair de cette manière (enfin à mon avis), rien que la sortie texte standard de durep est à mon avis plus structurée :
durep -td=1 [ /mnt/NAGIOS/ 249.4M ] 61.4M [%%%%%%% ] 35 24.63% [FILES] 55.6M [%%%%%% ] 4 22.28% Plugins/ 41.8M [%%%%% ] 0 16.75% wrt/ 26.7M [%%% ] 2 10.72% jumla/ 17.9M [%% ] 3 7.19% wordpress/ 12.7M [% ] 3 5.08% wiki/ 8.4M [% ] 2 3.35% NSClient++/ 7.7M [ ] 1 3.09% jz275/ 6.3M [ ] 3 2.51% My Dropbox/ 5.2M [ ] 0 2.08% Unnoc/ 2.8M [ ] 1 1.13% Drupal/ 1.4M [ ] 1 0.56% pitchfork-0.5.5/ 1.1M [ ] 0 0.43% dotclear/ 250.5K [ ] 1 0.10% phpremoteshell-0.11/ 246.5K [ ] 1 0.10% cryptcat-nt-1.2.1/
Pour installer durep sous debian rien de plus simple vu qu’il est dans les dépôts officiels.
apt-get install durep
Ensuite pour générer un rapport de notre montage samba /mnt/monserveurwindows/ il suffit de faire :
durep -q -sf durep.save /mnt/monserveurwindows/
Puis de le publier au format html dans un repertoire accessible par notre serveur web :
durep -q -w /var/www/ -lf durep.save
Ensuite il reste plus qu’à cliquer sur le fichier racine du rapport 0.html et de se laisser guider en cliquant où bon vous semble :