Sortie de GNOME App Folders Manager 0.3.2
Le 11 avril, Microsoft sortait la Creators Update, troisième grosse mise à jour de Windows 10. Parmi les nombreuses nouveautés, les utilisateurs du système étaient sans doute heureux d’apprendre que le menu démarrer proposait enfin les dossiers d’applications, au fonctionnement identique aux autres systèmes : on glisse une vignette sur une autre pour créer un dossier, dont on peut personnaliser le nom. Simple et efficace.
Quel rapport avec GNOME ? Depuis de nombreuses années, notre environnement gère également les dossiers d’applications, mais leur création et leur gestion relève toujours autant du parcours du combattant. Pour commencer, on ne peut rien faire depuis la vue d’ensemble des activités. La majorité des utilisateurs ignorent donc jusqu’à l’existence d’une telle fonctionnalité, qui s’avère tout sauf intuitive.
La méthode officielle étant de passer par Logiciels, de cliquer sur la vue Installées, d’activer le mode sélection, de sélectionner les applications qui nous intéressent, de cliquer sur Terminer, pour finalement créer un dossier d’applications pour y ranger notre sélection. On aurait voulu faire compliqué qu’on ne s’y serait pas pris autrement.
Ceci étant, je ne saurais dire si GNOME App Folders Manager est réellement plus simple, mais en tant qu’outil dédié, il nous montre d’emblée nos différentes catégories, nous permet d’en créer de nouvelles et d’y ajouter nos applications (ne pas oublier de sauvegarder avant de quitter l’application).
Au niveau des nouveautés, durant l’année écoulée l’application a eu droit à une nouvelle option permettant d’éditer les propriétés des dossiers, l’ajout de préférences pour choisir le type d’icônes affichées (petites, symboliques…) ou les fichiers desktop manquants, la prise en charge des icônes au format SVG, diverses corrections de bugs et l’ajout de traductions.
Il n’y a désormais plus qu’à espérer qu’il ne faille pas attendre encore 107 ans pour que les développeurs de GNOME proposent enfin quelque chose d’aussi simple que les systèmes concurrents.