À la découverte de Loki (conclusion)
Voilà j’ai fait plus ou moins le tour de cette nouvelle version d’elementary OS. Avant de donner mon avis (et je tenterai d’être le plus impartial possible), j’aimerais revenir sur le système de dons.
En effet, pour télécharger l’image ISO il est nécessaire de passer par un système de dons, il est possible de mettre zéro si vous voulez télécharger l’image ISO gratuitement. Certains utilisateurs de GNU/Linux ne comprennent pas cette méthode et pense que la distribution elementary OS deviendra payante un jour. En fait, elementary est devenue, il y a un an, une compagnie qui a pour objectif de promouvoir le logiciel libre face au logiciel fermé. Bien sûr, tout cela a un prix et finalement, ce système de dons plus ou moins forcé permet de faire avancer le projet sur le long terme. Car, mine de rien, elementary peut se targuer aujourd’hui d’employer 3 personnes à plein temps.
Plus encore de créer des emplois dans l’opensource, elementary, sur les 17 000$ récoltés environ 9000$ ont été utilisés pour rémunérer la correction de bugs via les plateformes de bug bounty.
Donc oui, elementary permet de faire vivre un tout petit peu l’opensource. C’est un modèle économique comme un autre après tout.
Maintenant, revenons à la 0.4 Loki. L’équipe elementary a véritablement consolidé ses acquis avec cette version.
Loki est, selon moi, une version améliorée de Freya. Cette version a moins de bugs (il y aura aussi de nouveaux, c’est les joies de l’informatique…), est plus stable et bénéficie de la base Ubuntu 16.04 LTS. Les applications existantes ont été revues pour la plupart, en particulier, Paramètres Système et le tout nouvel ensemble d’indicators. L’AppCenter est la petite surprise de cette version même si l’application souffre encore de petit bugs de jeunesse. Les utilisateurs de Freya ne devraient pas trop être dépaysés pour autant. Après si vous préférez encore rester sur Freya, sachez que les mises à jour sécurité de cette dernière se termineront en 2019.
On se trouve bientôt pour l’actualité sur Loki+1, on ne connaît pas encore son nom de code (Akna, Juno, Ishtar, Anubis…?).
Le billet À la découverte de Loki (conclusion) a été publié sur le site de la elementary OS -