OpenStack, (re)découverte

J’ai participé aujourd’hui à une session « découverte » sur OpenStack organisée par l’association française du même nom à Lyon. J’avais étudié ce dernier il y a déjà deux ou trois ans, une mise à jour s’imposait.

L’animation de la journée était assurée par Christophe Sauthier d’Objectif Libre, pas d’inquiétude donc sur la compétence du formateur 🙂 ! En parallèle, se tenait pour les plus geek une session déploiement consacrée plus spécifiquement à l’installation d’OpenStack.

La journée fut consacrée à une présentation de l’architecture d’OpenStack et de ses principaux composants. La partie pratique s’appuya sur le déploiement d’une machine virtuelle dans le cloud Openstack d’OVH. Un Openstack dans l’OpenStack pour faire simple.

Pour les moins aguerries aux facéties geekesque, nous avions une machine virtuelle mise à disposition chez OVH. Christophe Sauthier nous a partagé une image d’un serveur virtuel préinstallé et configuré que nous avons démarré. Dans ce serveur virtuel étaient installés tous les composants nécessaires au fonctionnement d’OpenStack. Nous pouvions ainsi nous connecter à l’interface d’administration d’OpenStack standard et pas celle d’OVH quelque peu personnalisée. Normalement, l’installation des composants d’OpenStack se fait sur des serveurs physiques.

S’en est suivi une présentation par l’exemple des concepts et fonctionnalités d’OpenStack. Cette partie fut pour moi la plus intéressante, car je n’avais pas encore eu l’occasion de « jouer » avec l’interface d’administration Horizon d’OpenStack.

Interface administration OpenstackCelle-ci est relativement bien conçue et permet de gérer tous les aspects de son nuage : le réseau, la sécurité, le stockage, les machines virtuelles…

Quelle conclusion à l’issue de cette journée ?

Tout d’abord, je vais pour mes besoins actuels ne surtout pas déployer de l’OpenStack 🙂 . L’investissement à l’échelle de mes besoins actuels n’est pas justifié, ceux-ci sont largement couverts par Proxmox. Disons que le jour ou j’approcherais la centaine de machines virtuelles, je commencerais à me poser la question.

OpenStack reste une sorte de « framework » pour se construire un cloud collant pile-poil à ses besoins. Il reste un outil destiné aux administrateurs système. Ce n’est pas demain la veille que Mme Michu voudra disposer d’un tel outil.

De ce que j’ai perçu, mais il faudrait pour cela que je suive une session déploiement, la mise en œuvre d’OpenStack réclame évidement une solide connaissance des infrastructures réseaux et surtout des bonnes pratiques de mise en œuvre. Le choix des bons composants selon ces besoins n’est pas forcément trivial et peut requérir de l’expertise. Pour faire simple, je ne me lancerais pas dans un projet de déploiement OpenStack, même à petite échelle, sans faire appel à un expert. De fait, il n’y a pas une architecture type OpenStack, mais des architectures pouvant répondre à des besoins très divers.

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