C'est Barbie qui a perdu la clé

Barbie{.left} Ce soir après un taff sous une chaleur assez épuisante, la fraicheur d’une salle obscure avait un air salvateur. Bon par contre, les neurones étaient tous bien grillés donc le choix de genre était tout à fait d’actualité : un gros nanard sous testostérone. C’est donc Lockout qui était tout désigné.

C’est donc l’histoire de Barbie, dite la First Daughter grâce au poste de Président des USA qu’occupe M. Papa Warnock, qui part dans une prison spaciale pour faire dans l’humanitaire. Et là tout dérape…

L’interrogatoire musclé

Pourquoi l’humanitaire ? Parce Papa est méchant. Pourquoi mettre les prisonniers sur orbite ? les cellules les congèlent puis au pire, ca sera l’espace. Pourquoi alors qu’une vitre sépare Barbie du méchant violeur un agent des services secrets est à côté du violeur ? Parce que sinon il ne pourrait pas lui permettre de trouver une arme interdite puis ca flinguerait toute l’intrigue. Pourquoi prendre un gars qu’on considère comme un paria, qui ne fait pas partie de l’armée quand on pourrait aller prendre le meilleur des meilleurs des meilleurs, Sir ? Parce que sinon ce n’est pas drôle, il n’aurait pas la même réthorique.

C’est en frappant qu’on devient forgeron

Demandez donc à Rupert à quel point ca fait plaisir de taper sur Snow ! Il n’y a pas de petit plaisir. Puis il en va de même entre les mutins de prisonniers : pourquoi se limiter aux pauvres gardes sans défense quand on peut se taper sur la gueule non stop … c’est tellement bon toute cette activité physique. Bien sûr, tout ceci est dans le futur, donc appuyé d’effets graphiques dont les Gobelins auraient honte par moment. Et que dire alors de la logique des scénaristes : ils n’ont pas assez regardé les infos je crois : une bombe en collier ca ne décapite par un mec aussi proprement qu’une hache … tout en la désintégrant … Mais bon, c’est ma poussée de testostérone qui me fait mal voir.

Femme qui rit, femme à moitié au lit

Snow, c’est un peu prendre tous nos acteurs fétiches de films d’action des années 80/90, avec une pincée de mec torturé en primaire, et les passer au mixeur. On obtient une savoureuse réthorique cachée par des muscles. Mais le numéro de charme fonctionne. Après tout, c’est ca la recette des vieux films d’actions : un gentil costaud un peu mal béché qui cognent les gros et moches méchants pour libérer la belle Barbie. Mais aujourd’hui ca passe mieux en projection privée ou en vidéo. En tout cas, si l’on vous demande ce qu’il s’est passé dans cette chambre d’hôtel, demander plutôt à votre femme !

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Publié par Francois Aichelbaum : 171