Men in Black 3 : j'ai la classe avec un costard
Etonnamment, personne dans mes contacts n’avait organisé de soirée en costume pour aller voir Men in Black 3 : pour le coup, vous me décevez les gens ! J’y suis donc aller avec mon Viking. Pour une fois qu’il était sur Paris …
Pour se préparer, je m’étais fais une projection privée des deux premiers en numérique … puis grâce à Panic Cinéma!, une version en salle avec une bobine originale qui saute bien. Et déjà, je peux vous dire que sur les trois, hormis le pourquoi du comment du gros vilain méchant extraterrestre, ce sont les mêmes films, avec les mêmes scènes, dans le même ordre. A une exception : cette fois-ci, K est la demoiselle en détresse. Fil conducteur de l’épisode ? le voyage dans le temps et le paradoxe du grand père revisité. C’est Doc Brown qui aurait apprécié. J doit donc remonter de 40 ans dans le passé pour sauver K tué par le destructeur de planètes, Boris l’Animal (pardon, “Juste, Boris !”). Et pour remplacer le ténébreux Tommy Lee Jones âgé de “110 ou 111 ans”, on nous offre un Josh Brolin tout propre. Celui-ci a du mérite de reprendre le rôle et nous offre là une composition qui nous donne toute l’illusion d’avoir Tommy Lee Jones bien plus jeune (enfin avec un peu de kilométrage quand même pour quelqu’un âgé de 29 ans). A côté de ce jeu, le voyage temporel nous offre une autre vision des extraterrestres : on passe ainsi des modernes numériques aux comédiens grimés façon Star Trek - the original series … Quel plaisir ! Visuellement on se dénote bien les différences avec toutes les références aux vieux films et aux vieilles séries des seventies. Franchement, non ce n’est pas le meilleur des films de la saga car il ne crée pas la surprise du premier, mais il est dans la logique globale de la license et de ce qu’a pu nous offrir le second : un bon spectacle avec de l’action (moins qu’avant, on est trop vieux pour ces conneries), des clins d’oeil, de l’humour et une histoire sympatoche. Juste un bon moment au ciné donc.