Quelques nouvelles de rentrée 100% Debian
Ça fait de nouveau un bail que je n’ai rien publié. J’avais repris un peu de service en juillet mais c’est parce que je profitais d’être seul chez moi comme un geek célibataire au poil dur. Depuis, les occupations familiales, les maigres vacances que je me suis octroyées et les activités de rentrée scolaires ont eu raison de ma bonne volonté.
Pour exemple, j’en suis à rédiger ce billet sur mon téléphone car l’ordi est pris par ma femme qui prépare sa semaine et le vieux portable par les enfants qui matent un DVD.
Mais bon, la raison principale de ma discrétion, c’est que je n’ai pas grand chose à rajouter aux débats actuels ni nouveaux podcasts à vous conseiller. On va attendre de voir si la rentrée nous apportent quelques nouveautés.
Un petit point sur les dernières évolutions technologiques perso. Cet été je suis passé à Jessie un peu tardivement alors que je l’avais en test sur une de mes partitions depuis la phase Beta car j’ai eu quelques points bloquants par rapport à mes exigences. Le principal est l’imprimante qui, bien qu’officiellement supportant Linux avec le beau manchot sur le carton lors de son achat n’a pas fournit de drivers depuis Debian 6. Lexmark est donc d’aussi bonne volonté que ZTE avec Firefox OS. D’autant que les drivers en questions ont un peu été codés avec les pieds et que chaque passage à une version supérieure donne droit à de nouveaux problèmes. Malheureusement, il n’y a encore aucun driver libre non plus pour cette imprimante, ça m’apprendra à avoir acheté autre chose qu’une HP. Bref, j’ai quand même réussi à faire quelque chose d’un peu bancal qui me permet d’utiliser cette imprimante qui par ailleurs correspond totalement à mes besoins et fonctionne encore très bien.
Autres points un peu bloquants peu évoqués, la manie de Gnome de vouloir apprendre à ses utilisateurs comment ils doivent travailler, ne pas avoir besoin de transparence en utilisant le terminal ou encore ne pas avoir besoin de savoir l’espace libre dans le gestionnaire de fichiers mais bon, on s’y fait ou on utilise des alternatives. Je pourrais aussi utiliser un autre DE mais j’ai vraiment pris mes habitudes sur Gnome-Shell et je ne peux plus m’en passer, donc ce ne serait que pour le reproduire sous un autre DE, ce qui est tout à fait possible avec Xfce ou Cinnamon, mes deux autres favoris parmi les alternatives.
En parlant de Cinnamon, j’ai installé LMDE2 sur une de mes partitions pour tester cette distribution à nouveau après avoir été déçu comme beaucoup par sa première mouture. Je dois dire que j’en suis beaucoup plus satisfait et comme par hasard, j’avais fait une installation très similaire d’une Jessie + Cinnamon avant sa sortie pour une utilisation en école maternelle et pour ne pas dérouter des utilisateurs qui n’auraient jamais rien vu d’autre qu’un Windows. J’en suis donc à la conclusion actuelle que c’est la distribution que j’installerais pour quelqu’un qui souhaiterais passer à Linux, d’autant que tout fonctionne immédiatement (DVD, flash et autres cochonneries proprio) avec une installation (pour plus de six mois) en un quart d’heure montre en main.
Si on veut faire les choses proprement, qu’on a du temps à perdre et que l’on ne veut que du libre, on peut avoir un résultat similaire avec Debian mais il ne faut pas avoir peur de mettre les mains dans le cambouis et d’y passer deux heures de plus.
Pour ceux qui voudraient s’y mettre par eux-mêmes, je continue à promouvoir Handy Linux (coucou Arpi) qui fournit l’essentiel, les outils et la communauté pour voler de ses propres ailes.
Comme vous pouvez le constater, je reste 100% Debian qui serait le bon vélo de cyclotourisme au long court. Handy Linux en serait les roulettes pour ceux qui ne savent pas faire de vélo et LMDE, le mode tuning avec toutes les options intégrées d’office.