Adoption du clavier BÉPO : 8 mois après.
Il y a 8 mois environ, je parlais de ma décision de changer radicalement de disposition de clavier. Quel petit fou étais-je ?
Il faut savoir que BÉPO est une disposition conçue selon la méthode Dvorak. Cette dernière pense et conçoit une disposition de clavier de façon ergonomique et logique ; mais le site du projet vous en apprendra davantage.
L’intérêt ? BÉPO est à la fois bien mieux adaptée à la langue française — grâce à sa palette de caractères accentués et spéciaux typiques du français — et bien plus ergonomique (cf. mon billet explicatif). Que vous me croyiez ou non, je fais bien moins de fautes de frappe et suis bien plus à l’aise qu’à la vieille époque de la AZERTY.
Je vais bien. Tout va bien.
Non je ne suis pas mort. Les 3 - 4 premières semaines ont été sacrément difficiles — dur de revenir subitement à une vitesse de frappe digne d’un escargot en fauteuil roulant, dont les roues sont mal huilées.
Aujourd’hui, je n’utilise aucun autocollant, aucun clavier particulier, mais bel et bien mon clavier classique AZERTY accompagné de la totalité de mes 10 doigts. Car finalement, écrire à l’aveugle en BÉPO est particulièrement suffisant et tout aussi agréable. Certes, je tiens secret un petit pense-bête sous la main, en cas de léger trou de mémoire.
Recommandé !
J’aurais bien voulu faire l’un de ces tests de rapidité et d’efficacité de frappe, mais puisque je n’en ai fait aucun il y a 8 mois à titre comparatif, l’expérience perd tout intérêt évocateur.
Mais j’aimerais que l’on réfléchisse tout de même à la disposition majoritairement utilisée. AZERTY — ou même QWERTY — ont été conçues par des sadiques. Absolument aucune logique et aucun avantage particulier ne justifient leur utilisation de masse.
Il suffit d’essayer. — Car on n’est finalement pas seul : une documentation enrichie d’astuces et d’exercices quotidiens à pratiquer nous motive. Évidemment, le changement peut être radical, mais à moyen terme, voire à court terme, il ne peut être autre que bénéfique.