Une si longue lettre – Mariama Bâ

Une si longue lettre raconte la lutte quotidienne d’une femme sénégalaise, pour sa famille, ses enfants, son mariage, son honneur et son bonheur.
Dans une langue choisie et travaillée, saupoudrée des fragrences chaudes de l’Afrique, Ramatoulaye raconte à son amie son parcours semé de coups du sort, de trahisons mesquines et de tragédies intimes, qu’elle surmonte à force de courage et d’intelligence.

Difficile d’en raconter plus sans dévoiler l’intrigue de la vie et des combats sociaux d’une femme dans un Sénégal entre tradition et modernité.

Une belle œuvre.

Collection motifs (6€, 165 p.):
  “Une si longue lettre est une œuvre majeure, pour ce qu’elle dit de la condition des femmes. Au cœur de ce roman, la lettre que l’une d’elles, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage.
  Elle y évoque leurs souvenirs heureux d’étudiantes impatientes de changer le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l’absence de droits des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d’amour.
  La Sénégalaise Mariama Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle lumière la place faite aux femmes dans sa société.”

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Publié par Jeoffrey Bauvin : 48