Un petit historique de mes systèmes d'exploitation

Je vais commencer à parler d’informatique libre en essayant de faire un petit historique de mon parcours informatique

1984 - Je suis au CM2, l’école vient de s’équiper du premier ordinateur, il s’agit d’un MO5. L’instit nous à fait une photocopie du clavier pour qu’on s’entraîne à trouver les touches et ne pas passer trop de temps pour taper notre petit programme en Basic du type "Hello world"

1986 - Alors que tous mes copains se refilent des jeux crackés pour Amstrad CPC 6128, pour Noël, mon père choisit un Amstrad PC 1512. C’est l’un des premiers PC commercialisé en France, pas de disque dur mais deux lecteurs de disquettes 5"1/4.

Les joies des premières versions du DOS et même une interface graphique appelée GEM antérieure aux premiers Windows. En fait, tout y était déjà : fenêtres, icônes, traitement de texte, tableur, paint, ... sur quelques centaines de kilo octets

Je m’amuse à faire des petits programmes en Basic2, je joue avec ma soeur à Tetris et Arkanoïd. C’était lent et il fallait tout charger en mémoire vive mais c’était un bon début.

D’ailleurs, ce PC nous a servi pas mal d’années.
Je dois dire qu’au lycée, je me suis un peu éloigné de l’informatique alors que certains allaient passer leurs mercredis à programmer en TurboPascal et passaient l’option informatique au Bac. Je n’y reviendrais qu’avec mes cours d’informatique en 2ème année d’études et mes premiers stages en entreprise. C’est la découverte des 486, des premières véritables interfaces graphiques et des FPS (Hexen, Doom, ...)

A la maison, on est passé au Pentium avec Windows 3.11 en 1994 environ. C’est le début de la valse des fenêtres car suivent W95, W98, XP et à chaque fois la nécessité de changer d’ordi pour avoir suffisamment de puissance. J’en ai eu des écrans bleus et des plantages (pas vous ?)

En 1997, je pars faire un semestre d’études aux Pays-Bas et je découvre Internet. En France, ce sont les prémices et les abonnements coûtent une fortune. Là-bas, les ordis connectés sont en accès libres dans toutes les facs. L’année suivante, je peux profiter du parc informatique du labo où je fais mon mémoire de fin d’études, j’en profite pour fréquenter mes premiers forum et créer ma première page perso sur Netscape Composer.

Fin 1998, j’acquiers mon indépendance et mon premier PC (un portable sous W98). C’est l’heure des premiers abonnements internet (50h en 56k) ; heureusement, au boulot, on peut profiter de meilleures connections pour surfer et télécharger.

A partir de 1999, je commence à m’intéresser à Linux.
J’ai essayé d’en installer des distros : Slackware, RedHat, Debian, Mandriva ; à l’époque, internet ne s’installe pas tout seul et on arrive bien souvent en ligne de commande avec au mieux un gros bouquin pour essayer de configurer quelques trucs comme Xorg.
Malheureusement, mon matériel n’a jamais était très compatible, sur le portable, pas moyen de faire reconnaître l’écran et mon premier desktop est équipé d’une carte vidéo Kyro II, que Linux n’arrive pas à gérer correctement. C’est seulement en 2005 lorsque j’achète une carte graphique nVidia que je peux enfin accéder au monde Linux.
Je quitte définitivement Windows grâce à Ubuntu 06.06 Dapper Drake qui permet de faire tout fonctionner relativement facilement par rapport aux autre distros du moment et surtout grace à sa communauté très réactive qui fournit une bonne documentation et de l’aide rapide sur les forums.

Ensuite, je passe la 08.04 Hardy Heron, puis à la 09.10 Karmic Koala sur laquelle je reste un moment car je ne veux pas passer à la 10.04 qui met tous les boutons de fenêtres à gauche (maintenant je ne peux plus m’en passer). Ensuite, je vois l’arrivée d’Unity d’un assez mauvais oeil, je me cabre donc un moment et finis par passer le pas avec la 12.04 Precise Pangolin sur laquelle je suis toujours en attendant d’avoir fini de tester et d’installer une autre distro aux petits oignons (j’y reviendrai).
Par contre, Unity n’a pas survécu (pourtant j’ai essayé quelques temps mais la disparition des menus, ce n’était pas possible). Je n’ai pas plus accroché à Gnome-Shell même s’il y a pas mal d’évolutions intéressantes. J’ai trouvé mon bonheur grâce à Cinnamon qui est mon environnement de bureau actuel.

Voilà pour l’historique de ma vie informatique. J’aborderai dans de prochains post les raisons de certains choix, comment je vois l’avenir, ce qui m’a plu mais ne me plait plus sur Ubuntu (enfin rien de bien original, c’est la tendance actuelle). Pour autant, je tenterai de ne pas attiser les guerres de clans car l’avantage du libre, c’est de pouvoir choisir ce qui nous convient le mieux.

Libre aux autres de ne pas faire les mêmes choix.

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