La valeur unitaire n'est pas la valeur globale
Afin de comprendre le lien qu'il existe entre un euro et la masse monétaire €, il convient de comparer ce que l'on nomme en mathématique la fonction et l'intégrale de la fonction. L'intégrale consiste en la somme d'instant en instant des variations de la fonction.
Etudions ce phénomène à partir d'un exemple concret simple où nous mettons en jeu un entrepreneur produisant des ḡx. A temps "t1" il produira 100 ḡx de valeur unitaire 10 et au temps "t2" il produira 200 ḡx de valeur unitaire 7 (ayant réalisé des gains de productivité).
Qu'en est-il après le temps t2 de la valeur unitaire d'un ḡx et de la valeur unitaire globale des ḡx ?
Que devons-nous constater ? Un surplus de production, faisant augmenter la valeur globale produite (et un bénéfice de 10% par unité augmenterait de 100 à 140, l'augmentation de la production sur-compensant le bénéfice unitaire moindre), alors qu'en regard la valeur unitaire baisse.
La valeur unitaire initiale de 10 passe à 8, tandis que la somme de la valeur globale passe de 1000 à 2400.
Ce qui semble contradictoire ne l'est donc absolument pas. A la baisse unitaire correspond une augmentation globale.
Alors qu'en est-il des pseudo-logiciens de l'économie qui prétendraient que la production de monnaie serait néfaste sous le seul prétexte que la valeur unitaire de la monnaie s'en trouverait affectée ?
Qu'en est-il en effet de la réflexion qui constate que le pouvoir d'achat unitaire peut baisser alors que le pouvoir d'achat global monte en regard ?
Evidemment devant cet effet, c'est surtout la bonne question qui faut se poser : Une production de monnaie au bénéfice de tous ou bien une production de monnaie arbitrairement distribuée ?
Tout ceci étant précisément mathématiquement et historiquement rigoureusement expliqué dans la Théorie Relative de la Monnaie.
On se référera aussi au post "résoudre le paradis" qui aborde d'une autre façon ce même phénomène de la création monétaire sous l'angle de l'analyse relative individuelle.
L'intégrale n'est pas la fonction
Etudions ce phénomène à partir d'un exemple concret simple où nous mettons en jeu un entrepreneur produisant des ḡx. A temps "t1" il produira 100 ḡx de valeur unitaire 10 et au temps "t2" il produira 200 ḡx de valeur unitaire 7 (ayant réalisé des gains de productivité).
Qu'en est-il après le temps t2 de la valeur unitaire d'un ḡx et de la valeur unitaire globale des ḡx ?
Temps | production | valeur unitaire | Valeur globale produite |
t1 - fonction | 100 | 10 | 100 x 10 = 1000 |
t2 - fonction | 200 | 7 | 200 x 7 = 1400 |
intégrale(t1=>t2) | 300 | 8 (2400 / 300) | 1000 + 1400 = 2400 |
Que devons-nous constater ? Un surplus de production, faisant augmenter la valeur globale produite (et un bénéfice de 10% par unité augmenterait de 100 à 140, l'augmentation de la production sur-compensant le bénéfice unitaire moindre), alors qu'en regard la valeur unitaire baisse.
La valeur unitaire initiale de 10 passe à 8, tandis que la somme de la valeur globale passe de 1000 à 2400.
Ce qui semble contradictoire ne l'est donc absolument pas. A la baisse unitaire correspond une augmentation globale.
Alors qu'en est-il des pseudo-logiciens de l'économie qui prétendraient que la production de monnaie serait néfaste sous le seul prétexte que la valeur unitaire de la monnaie s'en trouverait affectée ?
évolution de la masse monétaire € 1999 - 2013 |
Evidemment devant cet effet, c'est surtout la bonne question qui faut se poser : Une production de monnaie au bénéfice de tous ou bien une production de monnaie arbitrairement distribuée ?
Tout ceci étant précisément mathématiquement et historiquement rigoureusement expliqué dans la Théorie Relative de la Monnaie.
On se référera aussi au post "résoudre le paradis" qui aborde d'une autre façon ce même phénomène de la création monétaire sous l'angle de l'analyse relative individuelle.
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