Jappix est et restera un projet libre

Ces dernières jours, nous pouvions libre sur le web que Jappix n’était plus libre. Une communauté d’anciens utilisateurs et développeurs nous accusaient de problèmes, qui méritent quelques explications de notre part, nous, co-fondateurs, pour faire un point sur les choses.

Tout d’abord, Jappix est un projet sous licence AGPL, tout comme Movim ou Diaspora*. À notre connaissance, c’est une licence éditée par la FSF, supposée libre. Il est donc évident, tout du moins pour nous, que Jappix est un projet libre. Même si certaines parties du programme ne sont pas sous la même licence (principalement MIT pour Jappix Mini et Apache pour The Grid), l’ensemble reste libre. En effet, nous n’imaginons pas écrire des programmes non libres, à la fois par principe de respect des utilisateurs mais aussi pour la contribution possible au code. Certes, le code de Jappix Me n’a pas encore été publié, Ce sont des raisons techniques qui nous y contraignent. En effet, en permettant l’installation de Jappix Me, nous permettrons l’indexation d’un même contenu sur différents serveurs. Nous devons trouver une solution pour ne pas créer un désordre monstrueux au niveau des moteurs de recherche. Cette version n’est pas non plus exploitable : le code horrible peut être source de différends si des utilisateurs le réutilisaient car il pourrait causer des problèmes. Chaque contributeur à un logiciel libre fait des tests avant d’envoyer ses modifications. Nous en sommes encore dans cette phase de bêta. Nous avions annoncé en décembre que Me serait sous licence AGPL au maximum un an après la publication de la version de test sur Jappix.com. Nous respecterons nos engagements et nous nous engageons à ce que le code de Me soit rendu public dès que nous aurons résolu les principaux problèmes, d’ici six mois.

D’autre part, nous avons été accusés de ne pas respecter la timeline du projet. En effet, par manque de développeurs, nous n’avons pas pu tout mettre en place, ça le sera dès la 0.9.2. Des failles de sécurité (#28, #35, #98) nous obligeaient à une sortie rapide de cette version. Ainsi, il n’a pas été possible de mettre en place à temps la gestion de l’importation et de l’exportation. Ça le sera dans les prochains mois. Nous le garantissons.

Enfin, nous avions annoncé une séparation entre Jappix.org et Jappix.com. Cette séparation a été préparée depuis l’ouverture de Jappix.org en août 2011. Personne n’a été pris de cours. Dès l’ouverture de site, nous avons voulu communiquer sur une séparation entre plateforme officielle et projet. Nous somme malheureux d’apprendre que notre position n’a pas été comprise. Elle mérite de nouvelles explications. Jappix.com n’est pas qu’une plateforme de tests. Elle est largement utilisées (plus de 15 000 personnes), et baser un projet social ouvert sur une plateforme centralisée pose quelques ambiguïtés. Il était donc nécessaire d’abandonner les sites du projets basés sur Jappix.com. Ils ne correspondent qu’à une plateforme comme une autre, qui est d’ailleurs référencée comme les autres sur l’annuaire Jappix.net. La gestion de Jappix.com a toujours été confiée à Valérian. Il n’y aura aucun changement dans sa manière d’utiliser les données par rapport à ce qui a toujours été fait, si ce n’est une meilleure gestion des problèmes par acquisition d’expérience.

Jappix n’a pas changé. Nous avons juste affirmé une séparation de manière plus conventionnelle. Jappix a toujours été libre. La plateforme Jappix.com a toujours supposé une confiance en la personne qui gère le serveur. Une personne qui hier a fait confiance à Valérian gestionnaire de Jappix dans PostPro peut le faire aujourd’hui à Valérian fondateur de FrenchTouch. Celui qui a fait confiance à Julien en tant que président de PostPro peut lui faire confiance s’il gère aujourd’hui le projet Jappix.

Pour finir, Jappix est un projet qui prend de plus en plus d’ampleur. Nous ne pouvons plus gérer un projet utilisé par 50 000 personnes comme nous nous occupions de 120 utilisateurs. D’autant plus que nos travaux scolaires nous empêchent bien souvent de travailler longuement sur ce projet. Julien est en classe préparatoire maths spécialisation dans un grand lycée, Valérian suit le même cursus dans une école d’ingénieurs. Nous ne pourrons donner suite à tous les problèmes, nous espérons que vous en serez indulgents dans la manière de juger Jappix. Nous ferons aussi des efforts, et ouvrons aujourd’hui, comme annoncé à la Jappixconference, un nouveau site Jappix.org, dans le but de mieux communiquer sur nos intentions.

Les fondateurs de Jappix, Valérian Saliou et Julien Barrier.

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Publié par Julien Barrier : 5