Linux, leader incontournable dans le cloud

Les systèmes d’exploitation basés sur Linux sont désormais incontournables dés que l’on envisage de mettre en oeuvre une offre de cloud computing. Un succès basé sur le principe de “la prime au premier” et à la capacité d’adaptation offerte par ces derniers.

Environ 90% de part de marché

C’est le chiffre que l’on peut estimer à partir de récentes études. Des chiffres difficiles à obtenir, car les grandes infrastrutures de cloud computing sont bien moins visibles que les postes de travail. Cela sans compter aussi sur la culture du secret des grand acteurs de ce domaine.

Si l’on se base sur les chiffres de The Cloud market qui analyse les instances en fonctionnement sur le service d’infrastructure à la demande d’Amazon, c’est 90% des machines virtuelles qui font tourner un système d’exploitation utilisant le noyau Linux.

Vous pouvez d’ailleurs jouer avec les graphes fournis pour voir quels sont ceux qui sont les plus utilisés. Ubuntu est largement en tête avec prés de 45%, Windows représente quant à lui un peu plus de 10%.

Une domination moins nette dans les entreprises

Des chiffres qu’il ne faut pas confondre avec ceux que l’on pourrait trouver en analysant les équipements des entreprises. La domination de Linux est bien moins importante et Windows continue d’occuper une part non négligeable des serveurs en salle de machine.

Les derniers chiffres que j’ai trouvés remontent à 2010 et donnaient pour Windows une part de marché de 46% et 14,7% pour les systèmes d’exploitation basés sur Linux. Unix conserve une trentaine de pourcent de serveurs installés.

Le poste de travail toujours sous Windows

C’est un point sur lequel peu de choses ont changé. Les systèmes d’exploitation continuent à être majoritaires et rien ne semble pouvoir inverser cette tendance. Seul une externalisation massive vers le cloud des Systèmes d’Informations des entreprises pourrait peut-être amener ces dernières à envisage l’abandon de Windows au profit de simples “terminaux” utilisant Linux.

Une migration qui, si elle attire de plus en plus d’entreprises, reste aussi synonyme de danger du moment qu’elle n’est pas réalisée dans des conditions propres à garantir la maîtrise de son Système d’Informations. Encore une fois, les approches comme celles du Total Information Outsourcing (TIO) et de ses bonnes pratiques reste indispensables.

[Source]


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 25/03/2012. | Lien direct vers cet article

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