Pourquoi j’ai choisi l’écosystème Google

À avoir des services et des logiciels disséminés partout pose plusieurs problèmes : d’abord le format, problèmatique car chaque solution a son propre format (même si certains logiciels Open-Sources utilisent par exemple l’Opendocument), puis la synchronisation s’il vous arrive souvent de travailler sur plusieurs ordinateurs. Ainsi donc j’utilise pour mes projets personnels — qui concernent beaucoup l’écriture et donc le traitement de texte — autant ma session Linux, mon PC fixe sous Archlinux ou ma session Windows quand je veux par exemple faire du multi écran. Et peut être bientôt un Mac Mini. Et si Dropbox permet d’avoir toujours les mêmes fichiers à jour sur ces trois postes, il reste la problèmatique des logiciels différents ainsi que du travail collaboratif : comment en effet mettre vos efforts de pair avec des collègues sans perte de fichier ou problèmes de synchronisation ? La réponse avec un petit tour d’horizon des solutions mises en place par la firme de Mountain Views.


Ce que Google peut faire pour vous…

Je ne vous ferais pas l’affront de vous présenter la suite Google (du moins pas les outils les plus connus). J’ai vraiment commencé à l’utiliser à l’arrivée de la nouvelle interface encore toute fraiche pour certains services comme Gmail (activation via les labs) ou Google Docs (voir le bouton « utiliser la nouvelle interface »). Si avant je n’utilisais que très peu les services de Google autres que le moteur de recherche, plusieurs points m’ont finalement convaincu : 

  • Interface utilisateur : claire, précise, c’est elle qui m’a en premier attiré vers les services. Le fait qu’elle soit unifiée est un vrai plus.
  • Données synchronisées sur le Cloud : si Chrome OS ne m’a pas encore convaincu, c’est pratique de pouvoir utiliser des services en ligne uniques
  • Temps réel : les documents Google Docs permettent un travail collaboratif en temps réel, excellent
  • Partage facilité : le seul prérequis est que les autres collaborateurs aient des adresses Gmail
  • Simplicité : les services sont simples, épurés et rapides, et ne contiennent que l’essentiel
  • Compatibilité : ça marche partout, à condition de ne pas utiliser IE (et quelques bugs sous Opera constatés)
  • Aussi une idée peut être faussée de ma part qui est que Google se soucie un minimum de ses utilisateurs
 Ainsi donc, mon Firefox voit de plus en plus la barre Google en haut de sa fenêtre. Entre Gmail (génial l’interface en mode preview, c’est ce qui manquait pour que je l’utilise), Google Docs, l’agenda (que je n’utilise pas grâce à ma super mémoire), Google Reader pour la détente et Picasa pour les photos de famille, l’écosystème Google se révèle très satisfaisant au quotidien. Mais vous n’avez pas tout vu…


Google Wave, le travail collaboratif réinventé

Google Wave, dont je déplore le fait qu’il aie été plus ou moins abandonné par Google, est un service magique. Il permet de communiquer en temps réel (les phrases de vos correspondants s’affichent au fur et à mesure de leur frappe) autour des « waves » qui sont des messages personnalisables. Très utile pour travailler autour d’un contenu grâce à un système de réponse contextuelle (votre message s’affiche à côté du texte concerné) et de l’intégration partielle de Google Docs. Il est très simple d’ajouter des gens à une Wave grâce à leur compte Gmail, et ils peuvent suivre les modifications de leurs waves dont ils seront notifiés à la fréquence de leur choix. Ultime !


Ce service n’a pourtant pas percé auprès des utilisateurs et Google a décidé de l’annuler avant de déclarer qu’il serait maintenu pour 2011. La fondation Apache a exprimé le voeu de reprendre le système, Google Wave étant Open-Source. Une future fonctionnalité, Wave in a box, permettra bientôt d’héberger son propre outil Google Wave pour les intranets d’entreprise par exemple.
Je vous recommande donc de tester cet outil génial, car l’essayer c’est l’adopter ! Il n’est pas évident à prendre en main au début, mais c’est un vrai plus quand on connait ses fonctionnalités.

Les futurs services de Google

D’abord un petit mot sur Google+, qui contrairement à Twitter qui ne m’intéresse pais en raison de ses concepts ou de Facebook trop peuplé, se révèle assez sympa : je ne voit que les notifications des gens qui m’intéressent, des liens moins inutiles et une intégration avec le reste des services assez sympa. Je déplore par contre les boutons « +1″ qui vont augmenter le référencement de sites très fréquentés et de profils plus connus au détriment de sites moins connus ou de blogueurs débutants.

Un autre service de Google encore en bêta est Google Music, qui vous permet d’avoir votre propre bibliothèque musicale sur le Cloud. Un possible coup de glas aux majors, vu que la musique sera uploadée par les utilisateurs et non soumises aux licences des maisons de disques. Contrairement à iTunes que j’abhorre, l’application qui permet de synchroniser les fichiers locaux et cloud est multiplateforme et ne compte pas remplacer votre lecteur ni le service d’écoute en ligne, pour l’instant uniquement accessible aux américains, ou aux européens bricoleurs qui ont réussi à avoir une IP américaine grâce aux proxys.

C’est ainsi que je suis en mesure de vous proposer 3 invitations Google Music Beta, à ceux qui commenterons cet article. Laissez quand même un commentaire sympa et constructif pour montrez que vous avez lu et apprécié (ou pas apprécié) mon article. Si vous voulez commenter sans avoir d’invitation, précisez-le ou ne mettrez pas une adresse gmail.com. Je peux aussi vous fournir des invitations Google+ si le coeur vous en dit.



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Publié par Djul : 28