Retour sur Ubuntu 11.10
Bon je débarque peut-être après tout le monde mais je préfère prendre le temps d’utiliser quelque chose avant de donner mon avis. J’utilise Ubuntu 11.10 depuis a béta sur un portable de test cela fait donc maintenant suffisamment de temps pour avoir pu me faire une idée. Je tiens à préciser une chose tout de suite, ceux qui me suivent ici ou ailleurs ont compris que je ne supportais pas Unity mais je ne m’étendrais pas sur le sujet ici, il mérite à lui tout seul un autre billet. Ubuntu ne se limite pas à Unity, il y a suffisamment d’autres sujet à aborder pour occuper ce billet.
Du bien
Commençons par les motifs de satisfaction, car il y en a. D’abord, l’installation est toujours aussi simple et efficace. Un jour j’essaierais de faire faire une installation par un cobaye lambda mais je suis toujours aussi impressionné par la facilité d’usage de l’installeur.
Le choix de Lightdm comme écran de connexion est aussi une bonne idée selon moi. L’aspect visuel est très agréable et son utilisation efficace. L’accès de la session invité des l’invite de connexion la rend plus facile d’accès. et le fait d’avoir un utilisateur déjà sélectionné accélère la connexion puisqu’il suffit d’entrer le mot de passe directement.
Fournir Deja-dup pour les sauvegardes est une excellente idée. Je l’utilise régulièrement pour faire des sauvegardes sur un disque externe et il se révèle d’une simplicité propre à permettre son usage par le plus grand monde. J’aurai juste apprécié que certain dossier caché soit déjà dans la liste des dossiers à ignorer (le .cache notamment) mais bon, je pinaille. C’est d’ailleurs de manière générale une application à conseiller pour mettre en place facilement une politique de sauvegarde.
Une petite amélioration à signaler qui peut passer pour un détail mais qui est propre à faciliter l’usage d’Ubuntu par le grand public c’est la demande de confirmation à l’usage de la commande « add-apt-repository ». Elle permet d’éviter l’ajout par erreur de dépôts inexistant du à une faute de frappe. Détail simple mais qui, encore une fois, facilite la vie des utilisateurs moins expérimenté.
Je vous passe la litanie des modification internes auxquels pour lesquels vous avez déjà eu droit à de nombreux articles un peu partout sur le web. De tout cela je ne retiendrais qu’une chose : ça fonctionne sans problème particulier.
La nouvelle version de la logithèque est aussi en progrès, je n’en suis pas un grand utilisateur, préférant de loin synaptic, mais elle remplit plutôt assez bien son rôle. Seul reproche c’est le manque de visibilité des licences libres ou propriétaire. L’information y est; mais je trouve qu’elle pourrait être plus visible.
Et du moins bien
Hormis Unity une seule chose me fâche vraiment dans cette version d’Ubuntu et c’est un gros méchant bug. Il est lié à l’utilisation du chiffrement du dossier personnel. Quand vous activez cette option à l’installation le système chiffre aussi la partition swap. C’est assez logique car cela permet de protéger aussi les données personnelles qui peuvent se trouver dessus notamment si utiliser l’hibernation. Malheureusement l’activation de cette fonctionnalité empêche le montage de la partition de swap, plutôt gênant notamment sur un portable or c’est justement avec les portables que cette fonction est la plus importantes. Je ne sais pas si c’est un problème particulier lié à mon matériel ou pas j’avoue ne pas avoir pu me pencher dessus ni savoir vraiment dans quelle direction cherché. Si quelqu’un a des info la dessus je suis preneur.
Un autre problème mais qui ne me parait pas être spécifique à Ubuntu c’est la gestion de l’autonomie. L’estimation de l’autonomie de la batterie tend vers le n’importe quoi et déclenche des mises en hibernation ou des alertes un peu n’importe quand. Il se met à hurler d’un coup que je n’ai plus que quelques minutes d’autonomie alors que ma batterie et à 40%. Si je débranche mon chargeur en cour d’utilisation il hurle comme quoi la charge n’est pas suffisante et déclenche l’hibernation etc. etc. Plutôt emmerdant et c’est loin d’être rassurant pour un utilisateur moyen.
Je trouve aussi toujours énervant le démarrage automatique du gestionnaire de mise à jour, certes ce n’est pas nouveau mais jusqu’à présent il y avait des moyens de contournement mais malheureusement ils ne semblent plus fonctionner. Je comprends que les développeurs aient voulu attirer l’attention des utilisateurs novices vers la nécessité de faire les mises à jour mais ne pas offrir d’autres solution pour les utilisateurs expérimenté est plus gênant.
Du coté de gwibber l’application de micro-blogging, il progresse1 mais c’est loin d’être suffisant. Il ne permet plus d’afficher séparément les flux des différents comptes et ne permet toujours pas l’affichage des conversations. Pour moi ce sont deux fonctionnalités que je trouve indispensable.
En conclusion
Bon comme cela à première vue le tableau paraît bien sombre mais il ne faut pas oublier que j’ai mis en avant des points particulier, comme d’habitude on parle plus des trains qui arrivent en retard que des trains qui arrivent à l’heure. Une fois les critiques mises à part il ne faut pas oublier qu’Ubuntu reste à la base une distribution particulièrement performante et facile à utiliser. Beaucoup de choses fonctionnent correctement «out of the box ». Globalement parlant votre Ubuntu vous l’installez et ça marche point final et c’est agréable. Certes tout n’est pas parfait mais c’est loin d’en empêcher l’usage au quotidien, la preuve je m’en sers encore, certes je n’ai pas gardé Unity mais Ubuntu ne se limite pas à Unity. Quand à développer ce que je reproche à Unity ce sera pour un prochain billet.
et heureusement vu d’où il vient je ne vois pas comment il aurait pu faire autrement ↩