Que va devenir le Web ?
Google. Facebook. MSN. Deezer. Ce sont les Anciens du Web. Demain nous parlerons probablement de Seeks, Movim, Jabber et Jamendo.
Oui, si vous me le demandiez, je dirais que le Web va subir sa purification d’ici peu de temps. Compter 10 ans. Pourquoi 10 ans ?
Depuis l’an 2000, le globe tourne doucement sur un axe dont l’inclinaison penche de plus en plus en direction d’un monde totalement ouvert. La blogosphère Skyblog s’est fait avaler toute crue par WordPress. Firefox remplace IE. OpenStreetMap va égaler GoogleMaps et Marble égalera Google Earth. Petit bémol, StreetView n’a pas d’avenir dans ce futur monde. Centralisé, trop intrusif et « borderline ».
Depuis 10 ans, le vent tourne. Vous ne le sentez peut être pas encore, où peut être n’y croyez vous plus. Mais vous devriez écouter. Écoutez les quelques indices qui se glissent chaque jour dans votre quotidien. Observez Google. Il se porte bien ? Pourtant, tout tourne autour de sa position dominante sur les moteurs de recherche. Une concurrence sérieuse remettrait en question tout l’éco-système.
Et je pourrais continuer comme ça longtemps, en parlant de Movim, Meego, … Le fait est que les logiciels que nous utilisons contaminent la nature d’Internet. Mécaniquement, Internet se retourne donc comme un gant, c’est une tendance. Seule certitude, Google sera le dernier à glisser de la table : de par sa taille, mais aussi son penchant pour l’open source. Ce qui fait la valeur de Google est toujours propriétaire.
Quand 1% des internautes a produit à lui tout seul un système d’exploitation complet, une carte du monde et une encyclopédie internationale, qu’est-ce qui pourrait vous paraître irréalisable ?
Le client est roi, et nous somme tous des clients. C’est l’effet de masse. Même la loi ne parvient pas à aller à contre courant des pratiques du Web, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. On n’arrête pas l’océan avec une pelle. Le bras de fer est déjà gagné. La seule chose qui m’inquiète, c’est de savoir à quel âge je pourrais enfin profiter de ce monde. J’ai 20 ans. Je n’ai plus envie d’attendre.