Suivre quelqu'un sur Twitter sans avoir à s'y inscrire soi-même
Un indice est dissimulé dans cette photo : saurez-vous le retrouver ?
Comme vous le savez, je ne microblogue pas. Et quand bien même le ferais-je, je n'utiliserais pas un service aussi fermé que Twitter.
Je regrette que ce genre d'enclos fasse florès sur le Web. J'ai l'impression que l'on est en train d'abîmer quelque chose.
On est en train de remplacer un espace ouvert à tous par un club ouvert seulement sur invitation, selon le bon vouloir du maître des lieux.
J'espère de tout cœur que cette évolution n'est pas irrémédiable.
J'ai récemment souhaité suivre une personne qui utilise Twitter pour faire état, plus fréquemment que sur son blogue, de ses avancées dans son projet.
Tout ce qui m’intéresse c'est de prendre connaissance de ses messages d'information. Je n'ai pas besoin de communiquer avec cette personne par ce biais (il m'arrive de communiquer avec elle par courriel, son adresse figurant sur son blogue).
En fait, je voudrais suivre son microblogue de la même manière que je suis actuellement les blogues qui m'intéressent.
J'ai alors entrepris de me renseigner sur les logiciels de micro-blogage permettant de suivre quelqu'un sans être soi-même inscrit sur Twitter. Et bien figurez-vous que ce n'est généralement pas prévu !
C'est finalement AnatomicJC sur le forum debian-fr.org qui m'a donné la solution : les comptes Twitter sont dotés d'un flux RSS déterminé de la façon suivante :
http://api.twitter.com/1/statuses/user_timeline.rss?screen_name=USERNAME
Il suffit alors de remplacer USERNAME par le nom du compte qui nous intéresse pour pouvoir suivre son compte à l'aide d'une technologie libre et ouverte.
Malheureusement, compte tenu du fait que Twitter est un service totalement centralisé et fermé, ses propriétaires peuvent très bien décider du jour au lendemain de ne plus émettre sous forme de flux RSS les messages postés pour contraindre d'avantage de gens à s'inscrire à leur service.
Il n'y a rien à faire contre ce genre de décision arbitraire : c'est une des raisons pour lesquelles on ne peut que déconseiller l'usage de Twitter.