7 raisons de déployer votre cloud d’entreprise avec Ubuntu

Les webinars ou conférences en ligne sont devenues des outils commerciaux incontournables. Ils disposent en effet d’avantages certains comme celui de ne pas nécessiter de déplacement de la part des clients potentiels. Le format des présentations est court (environ une heure). Bref, tout le monde y trouve son compte.

Canonical ne déroge pas à la règle et utilise ce format de présentation pour vendre les mérites de sa distribution GNU/Linux Ubuntu. J’ai découvert récemment un webinar en anglais datant du mois de septembre et présentant l’offre de cloud computing de Canonical. Une offre qui cible bien sûr les entreprises en premier lieu. Notez bien qu’il vous faudra fournir des coordonnées et une adresse email pour accéder au webinar (nécessite Flash).

La présentation est centrée autour d’un argumentaire en sept points que je vous livre ici.

Raison 1 : la compatibilité avec l’offre EC2 d’Amazon. Le rapprochement avec Amazon n’est pas récent. Il est désormais au coeur de l’argumentaire commercial de Canonical. L’utilisation du service Landscape permet d’avoir une vision globale de ces machines et de choisir aisément le lieu où elles sont stockées (chez soi ou chez Amazon).

Raison 2 : L’interopérabilité entre le cloud privé et le cloud public. Le format dans lequel sont stockées les machines virtuelles est identique entre la plateforme de cloud public d’Amazon et celle que l’on installe sur son réseau d’entreprise. Il est ainsi possible de passer de l’un à l’autre toujours depuis l’interface unifiée que représente Landscape.

Raison 3 : Le choix des meilleurs outils de l’industrie de l’open source : Ubuntu, Eucalyptus, KVM. Je laisse bien sûr à Canonical la responsabilité de cette affirmation. Le présentateur insiste ensuite au travers d’une diapositive sur la livraison cadencée des versions d’Ubuntu. C’est un point parfois critiqué, mais qui est aussi là pour rassurer les entreprises qui en général n’aiment pas l’incertitude et ne veulent pas se contenter d’un simple “ce sera prêt quand ce sera fini “.

Pourtant, RedHat n’a pas à ce jour adopté ce mode de fonctionnement que l’on pourrait trouver rigide et se contente de communiquer au fur et à mesure sur les dates de disponibilité de ces versions. Dans cette présentation les mots “soon” (bientôt) et “later this year” (au plus tard cette année) sont utilisés pour dater respectivement la disponibilité de la bêta 2 et de la version finale de la distribution Red Hat Entreprise 6.

Raison 4 : Une solution prête à l’emploi. C’est la facilité d’accès aux éléments nécessaires à une installation qui sont mis en avant. Tous les composants nécessaires pour déployer son cloud sont disponibles en un seul endroit. Une fois opérationnel, il est alors facile de puiser dans les images disponibles au travers de Landscape pour déployer une machine virtuelle.

Raison 5 : Simplicité d’installation. La mise en oeuvre est facile grâce à des options d’installation prévues dans les versions serveur d’Ubuntu. Un menu “Install Ubuntu Enterprise Cloud (UEC)” est en effet disponible dès le début de l’installation. J’avais personnellement fait le test d’une installation et c’est vrai que j’avais pu configurer deux machines virtuelles pour simuler la mise en oeuvre d’UEC. Mais sans Landscape l’administration se faisait en ligne de commande.

Raison 6 : Le support des dernières technologies de virtualisation. Ce webinar était sponsorisé par Intel. Il n’est donc pas étonnant de voir mis en avant la technologie VT-x des processeurs Intel et son support par KVM.

Raison 7 : Un gestion de l’énergie efficace. Ubuntu PowerNap agit comme une sorte d’économiseur d’écran, mais pour serveur et met en veille les machines non utilisées. Eucalyptus se charge de remettre en fonction les serveurs endormis en cas de demande de ressources.

Au final, nous avons là une présentation assez claire qui montre bien de quelle façon Canonical a conçu son offre et comment elle s’articule autour des composantes choisies. A cela s’ajoute toute une panoplie de services afin d’aider à la mise en oeuvre et à la maintenance par les entreprises de cette solution.

Toutes les pièces du puzzle ne sont pas pour autant des logiciels open source. Landscape, la pièce angulaire, reste un service web qu’il n’est pas possible de reproduire à moins de le redévelopper entièrement. Nul doute que Canonical souhaite ainsi se préserver les revenus issus de son offre de cloud computing.

Crédit image Certains droits réservés par Hamed Saber


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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 20/10/2010. | Lien direct vers cet article

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