Une console performante
La console est un élément central sous *nix. Il n'est pas ici question de nostalgie mais d'efficacité. La ligne de commande demande certes un apprentissage parfois pénible, mais une fois "maîtrisée", elle permet en contrepartie d'atteindre un niveau de finesse difficilement atteignable par une interface graphique.
Mais voilà, depuis que je suis passé sous Gnome, c'est la console de ce dernier que je trouve pénible. Fatigué par sa lenteur, je me suis enfin décidé de me mettre à la recherche d'un quelque chose qui approche la vélocité de l'excellent Konsole.
Gnome-terminal est il vraiment si lent ?
Tout est relatif évidement et la lenteur est elle aussi une question d'usage. Mais lorsque nous sommes amenés à exploiter une dizaine de terminaux, chaque jour, en permanence, gnome-terminal atteint malgré tout de véritable sommets.
Ce constat est particulièrement crédible lorsque nous sommes habitués à Konsole, le terminal de KDE. En comparaison la mouture GTK, car nous le verrons, ce n'est pas un problème spécifique à Gnome, se traîne comme pas possible.
Pour clore d'emblée un débat sur le paramétrage de l'outil et les "meilleures" options, j'ai à peu près tout essayé, en passant par la suppression de la barre de défilement, l'utilisation de polices non vectorielles, la suppression de la transparence, etc. Mais quelle que soit le paramétrage, un log apache colorisé et un peu dense continue à faire diablement ramer mon U810 (processeur ATOM, chipset intel) sur lequel j'ai localisé (avec un écran externe) toutes mes consoles. Et c'est sans compter sur certains bugs problématiques qui impliquent, lorsque la charge augmente, que la sélection d'un onglet se transforme en décrochage du terminal associé en fenêtre flottante. Ce n'est pas un gros problème mais c'est tout de même très irritant.
Pour sortir du subjectif, j'ai donc effectué un petit test simple qui n'a pour autre objectif qu'afficher une longue suite de phrase avec une coloration ANSI :
#! /bin/sh
for x in $(seq 10000) ; do
echo -e "#$x -