Pourquoi les AMAP et les Logiciels Libres favorisent l’économie de proximité

vegetables at the market

Grâce au retour des beaux jours et à la présence d’un espace numérique dédié aux logiciels Libres sur le dernier Salon Primevère de l’écologie et des alternatives, je ne résiste pas à l’envie de tenter  un “crossover” entre deux de mes passe-temps : Les AMAP et les Logiciels Libres.

Les AMAP, ce ne sont pas des logiciels, mais des Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Le principe de fonctionnement est simple. Chaque adhérent signe un contrat pour la mise à disposition d’un produit alimentaire par un producteur. Toutes les AMAP commencent en général par les légumes. Ce contrat fixe pour une durée donnée le type de panier que vous allez recevoir et son prix. Les distributions ont lieu à intervalle régulier (une fois par semaine par exemple). Le règlement se fait à l’avance, on fait un à plusieurs chèques qui sont encaissés par le producteur au fur et à mesure du déroulement du contrat.

Les adhérents se déclarent solidaires des aléas de production. En cas de difficultés, les distributions peuvent être annulées sans pour autant qu’il n’y ait de contreparties. Des objectifs pour le producteur peuvent être fixés dans le contrat : passage en agriculture Bio, diversification de la production, etc… Ils sont négociés dans chaque AMAP avec chaque producteur.

Bien entendu ce producteur n’est pas à 500Km de chez vous mais en général à moins de 50Km. Ce critère de proximité est indispensable car le producteur doit être présent lors des distributions pour  permettre à un lien social de se tisser avec les adhérents rendant la solidarité en cas de difficulté plus naturelle.

Quel rapport avec les Logiciels Libres ?

Je me place dans le contexte du déploiement de Logiciels Libres dans les entreprises. L’absence de coûts de licence permet souvent d’utiliser le budget qui leur est traditionnellement alloué à de l’accompagnement sous forme de service (Conseils, assistance au déploiement, formation).

Les entreprises ont recours à des sociétés de services ou des indépendants. Les sommes ainsi dépensées sont directement injectées dans notre économie nationale. Pas de transfert vers un éditeur outre-atlantique (suivez mon regard :) ). Une solution à la crise ?

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Article original écrit par Philippe Scoffoni le 03/03/2009. | Lien direct vers cet article | © Philippe.Scoffoni.Net - 2009

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