L’envers de la virtualisation, épisode 1
J’ai eu l’occasion d’évoquer les nombreux mérites de la virtualisation dans ce blog. La virtualisation est un des « buzzword » très à la mode actuellement. On en parle en long, en large, en travers et en profondeur (rien que ca …). Je n’évoquerais pas le « cloud computing » dans cet article car j’aurais l’occasion d’évoquer le sujet ultérieurement.
A en croire les louanges faites de la virtualisation, il serait quasiment possible de croire qu’il s’agit du paradis de l’informatique, la solution pour toutes les dominer. Dans un premier épisode, je dresserais le tableau qui est dressé par les commerciaux de produits de virtualisation. Dans un second épisode, je m’attacherais à coller plus à la réalité. Cet article se veut ironique au cas où vous auriez un doute.
En route vers le paradis
La virtualisation présente de nombreux avantages et permet de donner un nouveau souffle aux architectures informatiques. Ceci se fait essentiellement à travers la mutualisation des équipements physiques. Cette mutualisation des équipements permet donc des réductions de coûts. Vous allez juste devoir rajouter une petite « boite noire » qui se maintient automatiquement et qui permet de donner une flexibilité incroyable à votre infrastructure.
Vous allez pouvoir remplacer votre baie de serveurs physiques ayant chacun leur utilité par un petit nombre de serveurs plus puissants dotés d’une plateforme de virtualisation. Cette affirmation est exceptionnellement alléchante mais ne présente que le point de départ et le point d’arrivée. Le chemin entre les deux n’est pas sans embuche et ne s’emprunte pas aveuglément.
Vous allez pouvoir économiser de l’argent au niveau du stockage car plus les disques sont volumineux plus le prix au gigaoctet est faible. Vous allez peut être même pouvoir gagner en redondance car vous aurez plusieurs serveurs. Vous allez économiser au niveau du réseau car vous aurez besoin de moins de ports réseau.
Les nouvelles machines que vous allez acheter vont être des monstres de puissance et donc théoriquement vous aurez plus de puissance et de rapidité. De plus, vous avez lu de nombreux articles sur la virtualisation qui vous ont démontré que les performances d’un OS virtualisé sont pratiquement identiques à celles d’un OS natif. Que de bonheur !
Au final, voici un bon nombre de clichés que nous rencontrons tous les jours autour de la virtualisation. Je vous donne rendez-vous pour le second épisode qui s’attachera à donner du réalisme à toutes ces promesses.