Happy Hackers à Besançon
Ces évènement se sont déroulés du 7 au 11 septembre Grand Kursaal de Besançon.
Le hacker est un passionné d'informatique, souvent très doué, dont les seuls objectifs sont de "bricoler" programmes et matériels (software et hardware) afin d'obtenir des résultats de qualité pour lui-même, pour l'évolution des technologies et pour la reconnaissance de ses pairs.
La définition des hackers est clairement donnée sur le site officiel de la manifestation. Exit la définition populaire de ce mot. Non, c'est le cracker qui utilise sa connaissance de l'outil informatique pour forcer des barrières de sécurité dans des buts répréhensibles.
Les hackers de Besançon ont organisé un évènement regroupement des passionnés de sécurité informatique du monde entier. Ce genre de manifestation est tellement étrange qu'elle à mérité les gros titres de l'Est Républicain :
Ces spécialistes capables de s'infiltrer dans des systèmes informatiques les plus sophistiqués ont écouté religieusement le gourou du logiciel libre, Richard Stallman. Le créateur, en 1983, des logiciels « GNU » repris depuis par « Linux » croît qu'un logiciel se perfectionne en passant de mains en mains.
Bon, encore l'abus de langage courant : le journaliste parle de « cracker » et non de « hacker ». Peut-être a-t-il raison tant la suite de l'article traite des moyens mis au point par des personnes malveillantes pour infiltrer et exploiter les infrastructures informatiques (prendre le contrôle d'un site internet, voler des identités bancaires, prise de contrôle à distance d'un ordinateur...).
Ils parlent aussi des attaques de la Russie contre la Georgie qui appuient le témoignage d'un hacker russe soulignant l'importance du besoin de sécurité informatique qui, dans ce cas, se mêle à la politique. On se rend compte que sécurité informatique est un enjeu crucial dans bien des domaines : privé, public, international, militaire...
Chose à noter : on retrouve en première page d'un journal grand public « GNU », « Linux » et « logiciel libre » et une photo de RMS. Autant dire que j'ai eu du mal à y croire. On ne saura pas l'impact que ça a eu dans ma région, mais ces mots se font connaitre, pour mon plus grand plaisir.Le logiciel libre est sorti de son trou le temps d'une journée.