Sans issue : c'est pas moi, c'est lui !

Ce soir, je continue sur ma lancée du choix du film à l’aveugle : je fonce au cinéma et je prends le premier film qui démarre. C’est ainsi que je me retrouve à m’installer dans la salle pour voir Sans issue, avec entre autres Sigourney Weaver et Bruce Willis pour les pointures américaines mais aussi Henry Cavill, plutôt prometteur, et un gars de chez nous, de la cité d’à côté (puisqu’originaire de Gennevilliers), Roschdy Zem.

Bon avant de rentrer plus dans le vif du sujet, je vais pousser une gueulante : ils ont un soucis les distributeurs français avec les traductions de titres anglais ?! Non mais sérieusement : est-ce que l’un de vous peut m’expliquer comment The Cold Light of Day a pu donner en traduction Sans issue ? Surtout que l’expression anglaise se rapproche plus d’un “voir les choses sous leur vrai jour” … On ne doit vraiment pas parler la même langue. Quoiqu’il en soit, je n’avais rien vu concernant ce film si ce n’est son affiche dans quelques rares salles. A croire que la promo est aussi efficace que la traduction. Du coup, salle quasi vide. Mais bon, je suis d’autant plus libre de vivre le film tranquillement sans parasitage. Pour la faire courte, Will Shaw (joué par Henry Cavill) se retrouve au milieu d’une affaire de contre espionnage américano-israélien pendant des vacances avec sa famille en Espagne. L’enlèvement de celle-ci donnera l’occasion à Will de découvrir les sombres secrets de sa famille. Au passage, on peut noter que Bruce Willis fait de plus en plus d’apparitions courtes dans les films alors que Sigourney Weaver semble se trouver une passion pour les espions (c.f. Identité secrète). Pourquoi pas. Leur jeu reste efficace et la dynamique du film est là sans nous offrir une exagération que l’on a dans la sage de Jason Bourne ou justement Identité secrète. On apprécie l’avancée, les retournements plus ou moins prévisibles et le côté Pierre Richard de l’espion malgré lui. Au final, un thriller d’action comme on dit, sans grandes prétentions, mais efficace si on le prend pour ce qu’il est : un divertissement de type fast food.

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Publié par Francois Aichelbaum : 171