Respecter les restrictions d’usage des logiciels propriétaires pour défendre les logiciels libres
Les logiciels libres, tel que je les connais, sont généralement gratuits dans le sens où on ne les paye pas contre monnaie sonnante et trébuchante. Cette gratuité a paradoxalement un prix qui est celui de la formation et du temps qu’il faut y consacrer ou de l’absence de garantie. L’utilisateur de ces logiciels est libre, soit d’assumer complètement son utilisation, soit de demander à un autre de le faire pour lui en le payant. Si on veut changer de prestataire, c’est possible car la solution n’est pas fermée. C’est relativement clair.
De nombreux logiciels bien que gratuits sont propriétaires. On est libre de les utiliser mais dans le cadre défini dans la licence, c’est tout. D’autres logiciels propriétaires sont vendus à la copie. Il n’est pas exclu de vouloir/devoir ensuite payer pour de la prestation de service sur ces logiciels. On adhère ou non, là n’est pas la question. Ce qui est important, c’est le choix de l’éditeur du programme et le respect de ce choix par l’utilisateur. Là aussi, la situation est assez clair.
Beaucoup de logiciels ont des implémentations libres d’une part et des implémentations propriétaires d’autres part. A l’utilisateur de choisir ce qui lui convient, et de préférence en toute connaissance de cause. Force est de constater qu’en la matière nombreux sont ceux qui jouent à un jeux où tout est permis.
– Les versions piratées de logiciels propriétaires payants sont légion. C’est d’autant plus dommage que l’utilisation de ces versions est parfois prônée dans l’entreprise ou dans le milieu éducatif.
– Les formateurs qui font passer des versions d’essais limitées dans le temps pour des version gratuites, le temps de formater l’apprenant et qu’il en soit déjà un peu dépendant.
– Les constructeurs qui, en parlant de versions d’essais, en gavent leurs machine, toujours pour les mêmes raisons qu’au dessus. C’est le genre de chose qui n’est jamais très claire pour le néophyte.
– Si votre machine est complètement planté, que vous n’avez pas créé vos disques de sauvegarde et que la version de votre système n’est déjà plus en vente suite à son flop commercial, il suffit de le télécharger sur des canaux « alternatifs ». C’est simple et gratuit. Pour le coup, on ne va pas vous demander si vous avez la licence ou non, de toute manière, il y en aura une autre de fournie.
– Les interprétations personnelles concernant les licences d’utilisation sont parfois utiles. Elles font dire à certains qu’une fois qu’on a acquis légalement une licence d’utilisation pour une version donnée d’un logiciel, elle s’applique aussi à ses versions antérieures et/ou futures.
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Toutes ces pratiques jouent indirectement contre les logiciels libres. A quoi bon participer à l’amélioration de logiciels libres quand on se satisfait d’utiliser des logiciels piratés ou autre ? La question est un brin provocatrice mais elle est importante.