Podcasting : NipSource
En ces temps de décadence des podcasts francophones sur les logiciels libres, il faut saluer l’arrivée de NipSource, un nouveau dans la famille NipCast. Comme toujours, j’ai attendu d’avoir pu mettre l’oreille sur quelques épisodes avant de pouvoir donner un avis suffisamment éclairé.
Il faut d’abord préciser que ce podcast est plus ou moins né sur les cendres de feu Parole de Tux puisque les animateurs y ont généralement fait leurs armes en tant que contributeurs (commentaires, dossiers en tant qu’invité, voire même animation). Pour autant, nous ne sommes plus en Belgique et la bière ainsi que les foutages de gueules y sont beaucoup moins présents ; ici, c’est beaucoup plus sérieux.
Les épisodes font une durée d’environ 1h30 et sont prévus pour être diffusés deux fois par mois. Pour ne pas les louper, voici le flux à donner à manger à votre agrégateur : rss
L’équipe compte entre 3 et 5 animateurs en fonction des disponibilités. Chacun amène quelques nouvelles technologiques et demandent l’avis des autres participants. Il peut aussi y avoir des sujets plus longs développés comme un dossier (dans l’épisode 2 : on a largement de quoi manger sur la ligne de commande). Enfin, les animateurs terminent avec leurs coups de cœur / coups de gueule. Tous les sujets sont documentés dans les notes de chaque émission sur le site.
Comme tout projet qui se lance, chacun doit bien évidemment trouver ses marques avant que l’équipe soit totalement en osmose mais on perçoit au fil des 3 premiers épisodes (le premier étant un pilote) une nette amélioration autant sur la forme que sur les échanges et la qualité sonore.
Du fait de la présence de plusieurs développeurs, le niveau technique est plutôt élevé et les sujets relativement orientés vers l’open source, l’entreprise et les outils de développement. Les novices auront du mal à suivre mais les gros barbus y trouveront leur bonheur.
Pour les novices, d’ailleurs, il est recommandé d’aller écouter les chroniques du jeune manchot diffusées par un des animateurs sous forme de petites capsules avec pour but de dégrossir les sujets touchant aux logiciels libres.
On peut donc souhaiter longue vie à NipSource en espérant pour ma part un peu plus de philosophie libriste, que voulez-vous, on ne se refait pas.