La terrifiante planète des singes cyclopèdes
Un billet publié le jour d'Halloween au moment même où une certaine psychose des clowns s'est emparée de la France...
Dans les années 60 aux USA, furent créés des petits films à vocation éducative pour la télévision et la projection dans les écoles. Ils avaient souvent un style direct et particulier qu'il serait difficile de proposer et diffuser aujourd'hui.
Parmi eux se distingue One Got Fat, clip choc de prévention routière en direction de la jeunesse qui roule à vélo.
Grimés en singe (sic), nos imprudents cyclistes partis pour un joyeux pique-nique ne vont pas respecter les règles et... disparaître les uns après les autres ! Tous ? Non. Un seul restera vivant, mais c'est moins drôle de manger au parc sans ses amis tous écrasés sur le chemin !
Tellement étrange voire terrifiant que le clip a connu une seconde vie grâce à Internet, sa culture geek décalée et ses pratiques de mashup. Des appropriations, remontages et remix autorisés par que le film est dans le domaine public du fonds américain Prelinger et disponible sur Internet Archive.
Le voici tout d'abord dans sa version originale.
Il a été réalisé en 1963 par Dale Jennings, la voix off étant celle du célèbre acteur de l'époque Edward Everett Horton.
Remix
Puisque permis par le domaine public, on ne s'étonnera guère de trouver des extraits, variations et remontages du film dans de très nombreux clips musicaux.
Clips constitués uniquement d'extraits remontés du film
Bloody Palms par Phantogram
Everything You Do is a Balloon par Boards of Canada
Oh Me, Oh My par Nerf Herder
I'm The Devil par Clams Casino
Natural Fool par Li'l Cap'n Travis
Fool's Life par Dr. Dog
St Peter par The Black Spiders
Clips arrangés
Musique électronique et effets vidéos : January par Venetian Snares.
Mélangé à un film d'animation : High on a Bicycle par Treasure Fleet.
Clip inspiré
Ici on ne reprend aucune image mais on s'en inspire directement : 20 Inches of Monkey par les Lamps.
Et pour finir, grandioses apparitions en plein concert : Here come the Bastards du groupe Primus.