Barrières de langue
J'utilise depuis maintenant longtemps Linux et BSD, et une différence notable des deux systèmes m'est apparu récemment de façon nette en lisant Les Cahiers de l'Admin BSD:
" Si lire l'anglais technique représente un obstacle insurmontable, les BSD ne sont probablement pas faits pour vous."
De même sur sur la FAQ BSD du wiki gcu commence ainsi:
"Primo : apprendre l'anglais."
Pour FreeBSD et OpenBSD le manuel et la plupart des pages du site web sont traduits en français. Sur NetBSD, l'installateur est disponible en français. Mais les pages de man, qui restent la documentation de référence ne sont disponibles qu'en anglais sur les trois systèmes.
Ainsi donc si vous voulez utiliser un BSD n'oubliez pas ce pré requis: compréhension de l'anglais technique requise ! Si vous écorchez trop l'anglais, on créera peut être un jour un live cd BSD en votre hommage.
Une autre barrière, cette fois celle de la langue informatique, est celle du shell, de la console, bref de l'interface texte pour saisir des commandes. Chaque fois que j'ouvre une console que ce soit sous Windows, OS X ou Linux, mon entourage non informaticien ouvre des yeux ébahis, en évoquant WarGames ou encore la lecture en direct de la matrice.
Si vous faites du prosélytisme pour le libre à des non informaticiens, effectuez donc chaque action possible avec l'interface graphique et éditez les fichiers de configuration avec gedit pas avec vi ( Note: Alt-F2 puis 'gksu gedit' peut se révéler très pratique sous Debian, et 'gksudo gedit' sous Ubuntu)
Un des buts sociaux du logiciel libre est l'empowerment de l'utilisateur, qu'on peut traduire par l'augmentation de son autonomie. Ainsi le logiciel libre permet de choisir son système d'exploitation, son navigateur web, son éditeur de texte, le format d'encodage de sa musique, et de modifier chacun de ces composants si l'on en a l'envie et la compétence.
Mais malheureusement la difficulté technique du passage à Unix entraîne souvent une dépendance de fait envers le prosélyte qui vous l'a installé. Si vous préférez lire Platon en grec ancien pour la richesse de la langue, la meilleure de façon de faire découvrir la philosophie grecque est sans doute d'offrir une traduction en français.
Similairement, même si la ligne de commande vous permet de faire dans une boucle shell les choses dix fois rapidement qu'avec synaptic ou les paquets PBI, ce n'est pas la meilleure façon
de présenter les Unix libres aux non informaticiens.
" Si lire l'anglais technique représente un obstacle insurmontable, les BSD ne sont probablement pas faits pour vous."
De même sur sur la FAQ BSD du wiki gcu commence ainsi:
"Primo : apprendre l'anglais."
Pour FreeBSD et OpenBSD le manuel et la plupart des pages du site web sont traduits en français. Sur NetBSD, l'installateur est disponible en français. Mais les pages de man, qui restent la documentation de référence ne sont disponibles qu'en anglais sur les trois systèmes.
Ainsi donc si vous voulez utiliser un BSD n'oubliez pas ce pré requis: compréhension de l'anglais technique requise ! Si vous écorchez trop l'anglais, on créera peut être un jour un live cd BSD en votre hommage.
Une autre barrière, cette fois celle de la langue informatique, est celle du shell, de la console, bref de l'interface texte pour saisir des commandes. Chaque fois que j'ouvre une console que ce soit sous Windows, OS X ou Linux, mon entourage non informaticien ouvre des yeux ébahis, en évoquant WarGames ou encore la lecture en direct de la matrice.
Si vous faites du prosélytisme pour le libre à des non informaticiens, effectuez donc chaque action possible avec l'interface graphique et éditez les fichiers de configuration avec gedit pas avec vi ( Note: Alt-F2 puis 'gksu gedit' peut se révéler très pratique sous Debian, et 'gksudo gedit' sous Ubuntu)
Un des buts sociaux du logiciel libre est l'empowerment de l'utilisateur, qu'on peut traduire par l'augmentation de son autonomie. Ainsi le logiciel libre permet de choisir son système d'exploitation, son navigateur web, son éditeur de texte, le format d'encodage de sa musique, et de modifier chacun de ces composants si l'on en a l'envie et la compétence.
Mais malheureusement la difficulté technique du passage à Unix entraîne souvent une dépendance de fait envers le prosélyte qui vous l'a installé. Si vous préférez lire Platon en grec ancien pour la richesse de la langue, la meilleure de façon de faire découvrir la philosophie grecque est sans doute d'offrir une traduction en français.
Similairement, même si la ligne de commande vous permet de faire dans une boucle shell les choses dix fois rapidement qu'avec synaptic ou les paquets PBI, ce n'est pas la meilleure façon
de présenter les Unix libres aux non informaticiens.