Une heure

Soixante minutes durant lesquelles on se dit que tout peut basculer.

J'imagine la sage-femme revenir du bloc et me dire que c'est terminé : nous ne rentrerons pas à trois mais je serai seul.

L'opération est risquée : le bébé ne devait arriver que dans six semaines. Tout peut se passer.

J'angoisse, de toute façon je ne peux rien faire de plus.

Soixante minutes passent. Le soulagement est au bout du couloir : la sage-femme me sourit.

Ça n'a duré qu'une heure. Une heure interminable.

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Publié par Nicolas Lœuillet : 125