HOME, le film : gratuit = ventes ?

HOME, le film évènement de Goodplanet est la preuve par l'exemple qu'on peut vendre quelque chose de gratuit.

Pour rappel, le film est sorti simultanément dans 130 pays, sur internet, au cinéma, à la télévision, en plein air, en DVD, en Blu-ray, en livre, en livre pour enfant, et presque en papier toilette....

Le film fait un énorme score d'audience sur toutes plateformes où il était diffusé gratuitement :

  • En streaming sur Youtube en HD (4 millions rien que pour la version Fr)
  • Sur la TV en première partie de soirée (8.3 millions de téléspectateurs)
  • Sur les réseaux P2P (plus de 1000 seeders de la version Eng sur le tracker Bittorrent Mininova)

Le film s'est donc largement diffusé sous sa version gratuite. L'accès à cette version est facile, simple et rapide. Chacun préférant surement un moyen d'accès à  l'autre.

Et qui retrouve-t-on en tête des ventes des DVDs et Blu-rays ?

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Le film le plus diffusé gratuitement est aussi le plus vendu... Un contre-exemple de plus pour l'industrie multimedia qui essaye de faire porter le chapeau du déclin de la vente de CDs aux échanges entre citoyens. Quid des problèmes de DRMs, de formats, de rarefaction de l'offre sur des produits surmédiatisés, de la politique de matracage publicitaire à outrance, du pouvoir d'achat qui se déplace dans la branche "culture multimedia" ?

Source : Lesmots ont un sens

Personnellement, j''ai regardé le film sur Youtube le jour de sa sortie (ca saccadait un peu sur un quad-core sous WinXP...). J'ai bien aimé. J'ai acheté 2 exemplaires du DVD à la Fnac pour contribuer à une entreprise que je trouve louable (Goodplanet, pas la Fnac :-). J'ai offert un exemplaire à ma famille et fait tourner le deuxième entre mes amis. Ca doit être le premier DVD que j'achète depuis quelques années.

Les Chtis, HOME, In the rainbow, Nine Inch Nail... ont démontré que les oeuvres les plus téléchargées gratuitement sont aussi les plus vendues. Mon explication sur ce phénomème serait la constitution beaucoup plus rapide et large de fans par la libre diffusion de l'oeuvre. Or un fan est toujours prêt à payer pour soutenir une oeuvre qu'il aime.

La rareté virtuelle consiste à faire payer la découverte de l'oeuvre, suite à une publicité alléchante, avec une proportion non négligeable de déceptions parmi les acheteurs.
La libre diffusion consister à faire payer ceux qui aiment l'oeuvre, en favorisant la découverte des oeuvres par une publicité virale.
Producteur, choisis ton camp...

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