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En ces temps de HADOPI et de OPPSI, il devient difficile de faire ressortir l'intérêt du partage via le réseau torrent. L'image que le grand public commence à avoir du partage de fichier se généralise et sans même se pencher sur la légalité ou non des données, il ne partage plus.

Si le réseau torrent devient définitivement la bête noir du public, il est clair que les distributions GNU/Linux, les logiciels tiers volumineux et des créations libres vont sérieusement en pâtir. Pourquoi ? Mais parce qu'ils détruisent la puissance du réseau torrent ! S'il n'y a plus personne qui télécharge un fichier, le fichier n'est plus partagé, s'il n'est plus partagé, il n'est plus diffusé.

Comment vont faire les jeunes distributions GNU/Linux pour se faire connaître si elles ne peuvent pas s'appuyer sur le partage ? Ici, le problème est tout de même moins grave puisque les utilisateurs de systèmes d'exploitation libres sont curieux et qu'ils savent que ce qu'ils partagent est légal. Mais qu'en est-il du novice ?

Du côté des projets libres, c'est aussi un problème qui s'amorce. Les serveurs sont opérationnels, mais le partage via le réseau P2P reste le moyen le plus efficace et le moins couteux pour la diffusion. Je pense particulièrement à Yo Frankie !, jeu libre tirant sa force de Blender. Je le partage et je vous assure que la demande est importante : 100 ko/s avec ma connexion de particulier limitée à 128 ko/s en upload !

Il n'y a même pas que les projets libres qui sont diffusées par le réseau P2P. Je suis un joueur de Savage 2 qui est un jeu propriétaire nativement compatible avec GNU/Linux (32 et 64 bits) et lui aussi doit énormément au partage de fichiers (ma connexion confirme !).

Le final de ce billet : utilisez le réseau P2P légalement et faites en sorte qu'il soit utilisé !

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